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« La BPCO, une maladie chronique, mortelle… mais trop largement sous-diagnostiquée » (Séance)

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La prochaine séance de l‘Académie nationale de Pharmacie, mercredi 1er juin 2022 de 14h à 17h, aura pour thème la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). 

Elle se tiendra en Salle des Actes de la Faculté de Pharmacie Paris-Descartes, 4 Avenue de l’Observatoire 75006 – Paris. Elle sera également retransmise sur Youtube

Code sur simple demande auprès de Nicole Priollaud : nicole.priollaud@orange.fr>

Au programme :

14h  Ouverture par Jean-Louis BEAUDEUX

14h15 Introduction par Élias FATTAL

14h30 « Physiopathologie de la BPCO » : rôle de la sénescence cellulaire et nouvelles approches pharmacologiques
Serge ADNOT, Institut Mondor de Recherche Biomédicale, Créteil

14h55 « Histoire naturelle et fardeau de la BPCO : données récentes »
Nicolas ROCHE, Service de pneumologie, Hôpital et Institut Cochin, APHP, Université de Paris

15h20 « Pollution atmosphérique : un déterminant précoce de la BPCO ? »
Sophie LANONE, DR Inserm, PhD, Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB)

15h45 « Traitements pharmacologiques de la BPCO : substances actives, particules, formulation et inhalation »
Hervé HILLAIREAU, Professeur de Pharmacotechnie, Institut Galien, Paris-Saclay, Faculté de Pharmacie, Université Paris-Saclay

16h10 « Point de vue de l’industriel sur les dispositifs »
Pascale GERBEAU-ANGLADE, GSK

16h35 « Dispositifs d’accompagnement pharmaceutique »
Christophe WILCKE, Président URPS Pharmaciens Grand Est, Président FSPF Meuse et Lorraine, Membre du Bureau national de la FSPF en charge de la pharmacie clinique et de l’exercice coordonné

16h55 Conclusion de la séance par Alain BERDEAUX, membre de l’Académie nationale de Pharmacie

Pour rappel, les maladies respiratoires notamment inflammatoires, asthme, BPCO etc. sont en net augmentation avec des effets directs liés au tabagisme et à la pollution. Selon les estimations de l’OMS, la BPCO deviendra en 2030 la troisième cause de décès dans le monde.

La connaissance de l’histoire naturelle de la maladie a profondément changé au cours de la dernière décennie avec la mise en évidence du poids des anomalies de développement pulmonaire liées à des facteurs de risque de la petite enfance (petit poids de naissance, tabagisme passif, infections respiratoires, asthme) dans le développement de la maladie.

Cette trajectoire (anomalie de développement) pourrait contribuer totalement ou partiellement à une proportion importante (jusqu’à la moitié) de l’ensemble des cas, l’autre moitié résultant dans 80 % des cas) du seul déclin accéléré de la fonction respiratoire sous l’effet du tabagisme

La BPCO est une maladie progressive et débilitante souvent diagnostiquée après 50 ans, mais la pollution atmosphérique apparait comme un déterminant précoce de la maladie, même si trop de lacunes existent encore, notamment une qualification précise des polluants atmosphériques. Certaines améliorations semblent nécessaires, telles que l’utilisation de chambres de simulation d’atmosphère capables de reproduire de façon réaliste la complexité de la pollution, ou la prise en compte de l’exposome, ainsi que l’amélioration des échanges entre disciplines.

La BPCO est aussi une maladie respiratoire liée à l’âge. Si le déclin accéléré de la fonction respiratoire en réponse au tabagisme ou aux polluants est classiquement considéré comme le mécanisme central, chez de nombreux patients, la BPCO se développe suite à une dysfonction pulmonaire de l’adulte jeune, sans accélération ultérieure du déclin de la fonction respiratoire. Les manifestations systémiques de la BPCO, incluant les maladies cardiovasculaires, la perte de poids, la déminéralisation osseuse, la dysfonction musculaire, pourraient traduire un processus général de vieillissement prématuré consécutif aux altérations pulmonaires.

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