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Le ralentissement de la circulation du SARS-CoV-2 se poursuit mais à un niveau plus faible : l’implication de chacun reste primordiale (Point épidémiologique hebdomadaire)

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En semaine 35 (du 29 août au 04 septembre), la circulation du SARS-CoV-2 a continué de ralentir mais de manière moins forte que la semaine précédente. Le taux d’incidence était de 166 cas pour 100 000 habitants, ce qui représentait en moyenne plus de 16 000 nouveaux cas quotidiens. Les tendances étaient hétérogènes sur le territoire avec un taux d’incidence qui s’est stabilisé dans 5 régions. Il restait le plus élevé en Provence-Alpes-Côte d’Azur (192, -10%) suivie de la Corse (189, -31%), territoire où la diminution a été particulièrement forte.

Une hausse de cet indicateur était également observée chez les 0-9 ans pour la deuxième semaine consécutive.

D’autre part, les admissions à l’hôpital poursuivaient leur diminution dans la plupart des régions. Au niveau national, 2 076 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées en semaine 35 (soit -19%) et 210 nouvelles admissions en soins critiques (-32% vs -4% en semaine 34). En Outre-mer, les indicateurs virologiques demeuraient élevés à La Réunion, même si une baisse était observée.

Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 est actuellement omniprésent. En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 95% des séquences interprétables lors de l’enquête Flash S33 [1] (16/08). La proportion de BA.4 (tous sous-lignages compris) au cours des enquêtes Flash diminue, avec 4% des séquences interprétables au cours de Flash S33 contre 6% lors de Flash S32. La détection de mutations en position L452 par les tests de criblage reste stable à des niveaux élevés (93% en semaine 35 vs 91% semaine 34), en lien avec la circulation de BA.5. Des informations complémentaires seront disponibles dans la prochaine analyse de risque qui sera publiée ce jour sur notre site : Coronavirus : circulation des variants du SARS-CoV-2 .

Il est primordial d’accentuer l’effort de vaccination au vu de la couverture vaccinale qui reste insuffisante, notamment celle de la seconde dose de rappel chez les plus âgés. Au 05 septembre, seuls 33,3% des 60-79 ans et 46,8% des 80 ans et plus parmi les personnes éligibles (selon le délai depuis leur dernière injection) avaient reçu cette seconde dose.

Dans le contexte d’une circulation toujours active du SARS-CoV-2 et de la reprise d’activités sociales favorables à sa transmission, le respect des mesures combinées reste essentiel afin de protéger les personnes fragiles : vaccination à jour contre la COVID-19, isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes, application des gestes barrières dont le port systématique du masque en présence de personnes vulnérables ou en cas de promiscuité dans les espaces fermés et lavage des mains.

Pour plus d’informations, consulter le Point épidémiologique COVID-19 du 8 septembre 2022.

Par ailleurs, Santé publique France publie la mise à jour des données de surveillance des cas de COVID-19 chez les professionnels en établissements de santé

Pour en savoir plus sur la COVID-19, les systèmes de surveillance et la vaccination, consultez le dossier Santé Publique France et le site Vaccination Info Service. Pour plus d’informations sur les données régionales, consultez les Points épidémiologiques régionaux. Retrouvez toutes les données en accès libre sur Géodes.

 


[1] Les données présentées ici sont celles de Flash S33 car moins de 500 séquences étaient disponibles pour Flash S34, ce qui n’est pas suffisant pour avoir des estimations robustes de proportion des différents variants.

 

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