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Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°17 (Document)

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Santé Publique France a publié, le 13 septembre 2022, le BEH n°17.

Il est composé de deux articles.

Résumé du contenu :

 

  • Épidémiologie descriptive des passages aux urgences pour intoxication éthylique aiguë en région Nouvelle-Aquitaine entre 2016 et 2021, Adam Loffler et coll., Santé publique France

L’objectif de cette étude est de décrire les passages aux urgences pour intoxication éthylique aiguë (IEA) dans la région Nouvelle-Aquitaine et dans les différents départements de cette région.

Les passages aux urgences (PU) issus de la base de données Oscour® (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) ont été analysés du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2021. Le passage pour IEA a été défini grâce à un ensemble de codes CIM-10 (Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 10e révision). Une analyse descriptive des caractéristiques des patients, ainsi que des variations saisonnières, a été réalisée à l’échelon régional et départemental.

Sur la période d’étude, 78 325 passages pour IEA ont été identifiés. Près de 1% de la totalité des PU de la région a concerné des IEA, dont la moitié était suivie d’une hospitalisation. Ces PU impliquaient majoritairement des hommes (71%). Les classes d’âge les plus représentées étaient les 40-54 ans (33%) et les 25-39  ans (24%). Deux pics annuels ont été retrouvés  : le 1er  janvier et le 22  juin. Les horaires de forte affluence des PU étaient situés entre 20 h et 23 h, avec un décalage à 2-3 h chez les 15-24 ans. Le recours aux urgences pour IEA était plus élevé le week-end, les jours fériés ainsi que les veilles de jours fériés. Au cours de la période d’étude, le nombre de recours pour IEA et la proportion d’hommes ont diminué tandis que l’âge moyen a augmenté.

En Nouvelle-Aquitaine, les recours pour IEA ont un impact important sur l’activité des urgences. Cette étude a permis d’identifier des périodes de forte affluence du recours aux urgences pour IEA à l’échelle de la région.

 

  • Impact de l’épidémie de COVID-19 sur le recours aux associations SOS Médecins pour troubles de la santé mentale en Nouvelle Aquitaine, Laure Meurice et coll., Santé publique France

Face à l’épidémie de Covid-19, des mesures restrictives ont été mises en place pour contrôler l’épidémie et limiter son impact sur le système de soins. Si elles se sont avérées efficaces, leurs répercussions sur la santé mentale de la population ont rapidement été soulevées. L’objectif est d’étudier l’association entre le contexte épidémiologique de la Covid-19 et le recours aux associations SOS Médecins pour troubles de la santé mentale (TSM) en Nouvelle-Aquitaine.

Une étude rétrospective basée sur les données des associations SOS Médecins de Nouvelle Aquitaine a été menée du 1er janvier 2018 au 27 juin 2021. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour caractériser les actes pour TSM, ainsi qu’un modèle additif généralisé de régression de Poisson pour étudier le recours aux soins pour TSM selon le contexte épidémiologique.

Les patients ayant consulté pour TSM étaient principalement des femmes (67%) et des sujets adultes. Quelle que soit la période de l’épidémie de Covid-19 (hors confinement ou pendant un confinement), le recours pour TSM était significativement plus élevé comparativement à la période hors Covid-19. La hausse du recours pour TSM était particulièrement élevée lors du premier confinement, tandis qu’il diminuait au cours du temps avec un recours de moins en moins important lors des confinements 2 et 3. Le recours pour troubles anxieux, psychoses et autres troubles psychiatriques était significativement plus élevé en période d’épidémie de Covid-19, et une augmentation significative des actes pour dépression était observée lors du 3e confinement.

Les données SOS Médecins ont mis en exergue un impact de l’épidémie de Covid-19 et du confinement sur la santé mentale des Néo-Aquitains. Ce travail montre une nouvelle fois l’intérêt de ces données pour l’évaluation d’impact sanitaire.

 

Lire le BEH dans son intégralité sur le site de Santé Publique France

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