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Les chefs d’État s’engagent dans le Pacte mondial sur les maladies non transmissibles pour sauver 50 millions de vies d’ici 2030 (Communiqué)

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Le 21 septembre, l‘Organisation mondiale de la santé a dévoilé un nouveau rapport (« Invisible Numbers: The true scale of noncommunicable diseases ») et un portail de données sur les maladies non transmissibles (MNT) et leurs facteurs de risque, lors d’un événement co-organisé avec Bloomberg Philanthropies lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a appelé les dirigeants mondiaux à prendre des mesures urgentes contre les maladies non transmissibles (MNT), responsables de 17 millions de décès prématurés chaque année.

Pour accélérer l’action, le Dr Tedros a renouvelé la nomination pour deux ans de Michael R. Bloomberg en tant qu’ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies non transmissibles et les blessures. Il s’agit de la troisième reconduction de Bloomberg en tant qu’ambassadeur, après avoir été nommé pour la première fois à ce poste en 2016.

L’annonce a été faite lors de la première réunion annuelle d’un groupe de chefs d’État et de gouvernement pour la prévention des MNT, dirigé par le président du Ghana et le premier ministre de la Norvège, qui s’est tenue lors de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). Cela fait suite au lancement d’un  Global NCD Compact  plus tôt cette année par le Ghana et la Norvège.

Lire le communiqué de l’OMS

« Ce rapport rappelle la véritable ampleur de la menace posée par les MNT et leurs facteurs de risque », a déclaré le Dr Tedros.

Les maladies non transmissibles sont désormais plus nombreuses que les maladies infectieuses parmi les principales causes de décès dans le monde.

La reconduction de Bloomberg intervient à un moment critique pour la santé publique. Pendant la pandémie de COVID-19, les personnes vivant avec des MNT ont fait face à de pires résultats que celles qui n’en avaient pas, rappelle l’OMS. Le 21 septembre 2022,  Gallup a publié une nouvelle enquête commandée par l’OMS et Bloomberg Philanthropies qui a révélé que la plupart des répondants dans cinq pays étudiés – dont la Colombie, l’Inde, la Jordanie, la République-Unie de Tanzanie et les États-Unis d’Amérique classent un facteur de risque de MNT ou de MNT comme le plus important problème de santé dans leur pays.

La sensibilisation du public aux liens entre les MNT et leurs facteurs de risque tels que la consommation de tabac et d’alcool, les régimes alimentaires malsains et le manque d’activité physique est faible. Pourtant, la majorité des personnes interrogées dans tous les pays soutiennent un grand nombre d’interventions et de politiques éprouvées qui peuvent réduire les décès dus aux MNT, telles que l’intégration de plus d’espaces verts dans la conception de la santé urbaine et l’augmentation des taxes sur le tabac.

« Alors que nous continuons à répondre à cette pandémie et à nous préparer pour la prochaine, nous avons constaté l’importance cruciale de s’attaquer à un facteur de risque majeur dans les hospitalisations et les décès liés au COVID-19 – les maladies non transmissibles, a déclaré Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg Philanthropies et Ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies non transmissibles et les traumatismes.

Les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies pulmonaires chroniques et le cancer sont les plus grands tueurs silencieux au monde, mais elles peuvent souvent être évitées en investissant dans des interventions éprouvées et rentables. J’ai hâte de continuer à faire des investissements vitaux dans la prévention des maladies non transmissibles et des blessures aux côtés du Dr Tedros et de l’OMS. »

Les MNT causent près des trois quarts des décès dans le monde. Chaque année, 17 millions de personnes de moins de 70 ans meurent de maladies non transmissibles, dont 86 % vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. La pandémie de COVID-19 a encore aggravé le fardeau des MNT en retardant et en perturbant les soins, et dans les premiers mois de la pandémie, 75 % des pays ont signalé une interruption des services essentiels en matière de MNT en raison des restrictions de confinement et de l’acheminement des ressources. 

Alors que chaque État membre des Nations Unies s’est engagé à réduire d’un tiers les décès prématurés dus aux MNT d’ici 2030 – un effort qui pourrait sauver des millions de vies – peu de pays sont actuellement sur la bonne voie pour y parvenir. Des efforts mondiaux urgents sont nécessaires pour se remettre sur la bonne voie afin d’atteindre les objectifs de développement durable et de réduire les décès prématurés dus aux MNT, rappelle l’OMS.

Pour aller plus loin

Contacts médias :

Jaimie Guerra , Chargée de communication
Email :  guerraja@who.int

Jean Weinberg , Bloomberg Philanthropies,
Courriel :  jean@bloomberg.org

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