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Vaccination contre la grippe 2022-2023 : un réflexe à renforcer auprès des personnes les plus fragiles (Communiqué)

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Ce 18 octobre 2022 marque le coup d’envoi de la campagne de vaccination contre la grippe qui cette année se déroulera de manière concomitante avec la campagne de vaccination contre le Covid-19 débutée le 3 octobre, conformément à l’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 20 septembre 2022.

Certains l’annonçaient disparue après un an d’absence à cause du Covid-19 et des mesures sanitaires strictes de contrôle de l’épidémie. Mais le printemps 2022 a signé le grand retour de la grippe avec un pic épidémique survenu exceptionnellement tard, en avril : 9 semaines d’épidémie sur tout le territoire, près d’un million de consultations et environ 7 000 hospitalisations après passage aux urgences (57 000 passages)[1].

La grippe n’a donc pas disparu. Cette infection respiratoire aiguë très contagieuse reste toujours aussi imprévisible et dangereuse pour les personnes à risque : celles de 65 ans et plus, celles atteintes d’une maladie chronique ou d’une obésité sévère, ou encore les femmes enceintes. Pour ces populations, la vaccination est une arme efficace pour se protéger contre le virus de la grippe, en complément des gestes barrières dans la lutte contre tous les virus respiratoires.

Forte fièvre, fatigue intense, courbatures, maux de tête… la grippe n’est pas une maladie anodine ; elle peut même entraîner des complications graves chez les personnes fragiles. Ainsi, on estime que la grippe est responsable de 9 000 décès en moyenne par an en France[2]. Pourtant, ces personnes sont encore trop nombreuses à ne pas en avoir conscience.

C’est notamment le cas des jeunes séniors dont le sentiment d’invulnérabilité lié à l’âge constitue la principale raison de s’estimer hors de danger. Avec pour conséquence, une couverture vaccinale particulièrement faible. Quant aux femmes enceintes, également insuffisamment vaccinées, elles sont susceptibles d’éviter la vaccination craignant un effet nocif sur la santé de leur bébé alors que le vaccin est parfaitement toléré pour elles et leur bébé. Surtout, le vaccin antigrippal procure à ce dernier jusqu’à 6 mois de protection après sa naissance.

Cette année, aux freins habituels à la vaccination antigrippale pourrait s’ajouter le sentiment que la vaccination contre le SARS-CoV-2 est prioritaire compte tenu de la résurgence de l’épidémie de Covid-19 dès début septembre. Pourtant, la vaccination contre la grippe est également cruciale pour les personnes à risque de développer une forme grave de la maladie, celle-ci peut entraîner une hospitalisation en réanimation, le recours à une assistance ventilatoire, voire même le décès, pareillement à une contamination au Covid-19.

Cet automne, de nouveau, l’objectif est de protéger les personnes à risque et de faire progresser les couvertures des populations les moins bien vaccinées, afin d’approcher une couverture vaccinale de 75% telle que préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Enjeu supplémentaire : relever le défi de la double vaccination et inciter les personnes fragiles ainsi que les soignants à se faire vacciner contre la grippe pendant que la campagne de vaccination anti-Covid-19 se poursuit.

Alors qu’une recrudescence des virus grippaux pourrait être observée cet hiver, comme cela a pu être constaté dans l’hémisphère sud durant l’hiver austral, le ministère de la Santé et de la Prévention, Santé publique France, l’Assurance Maladie et la MSA soulignent l’importance majeure d’une couverture vaccinale antigrippale et anti-SARS-CoV-2 élevée chez les personnes à risque.

[1] Santé publique France, bilan préliminaire de l’épidémie de grippe 2021-2022. https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/440665/3486602?version=2
[2] Santé publique France

Lire le communiqué complet

PJ

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