Le 21 octobre, quelque 4 000 soignants avaient interpellé le président de la République dans une lettre publiée dans le Parisien, où ils dénonçaient la saturation des services de pédiatrie avec des « enfants quotidiennement en danger », en pleine épidémie précoce de bronchiolite. Un mois plus tard, c’est 10 000 soignants, dont 400 chefs de service et l’ensemble des sociétés savantes de pédiatrie, qui appellent, dans une tribune au « Monde », le chef de l’Etat à intervenir sans délai.
« Monsieur le président, votre silence est assourdissant », clament-ils.