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Covid-19 : en France, les indicateurs virologiques et hospitaliers restent à des niveaux élevés (Point épidémiologique)

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La semaine prochaine, le Point épidémiologique (PE) COVID-19 sera exceptionnellement remplacé par une actualisation de la page du PE COVID-19 du site internet avec les principaux chiffres clés, accessible depuis https://www.santepubliquefrance.fr 

Diminution des indicateurs virologiques

En semaine 50 (du 12 au 18 décembre), la circulation du SARS-CoV-2 a ralenti au niveau national, mais restait élevée sur la majeure partie du territoire. Les taux d’incidence (563 cas pour 100 00, -13%) et de positivité (25,2%, -2,6 points), ont tous deux diminué, et cette tendance était observée dans la quasi-totalité des régions et des classes d’âge, en particulier chez les moins de 20 ans. Les actes SOS Médecins pour suspicion de COVID-19 étaient eux aussi en baisse (3 247, -16%) et le nombre de passages aux urgences se stabilisait (5 408, +1%).

Les nouvelles admissions à l’hôpital restaient à des niveaux élevés

En semaine 50, le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital restait élevé avec 8 354 nouvelles hospitalisations, dont 737 en soins critiques (données non consolidées). La semaine précédente, ces indicateurs consolidés indiquaient que les admissions continuaient de progresser en semaine 49 (+14% et +11%, respectivement). Le nombre de décès à l’hôpital et en ESMS était quant à lui toujours en hausse (643, +12%, données non consolidées).

Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 reste omniprésent

En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 94% des séquences interprétables de l’enquête Flash S49 (05/12, sur la base de 1 296 séquences interprétables). Parmi ces sous-lignages, la détection du sous-lignage BQ.1.1 (ses sous-lignages inclus) continuait d’augmenter à un rythme régulier, avec 67% des séquences interprétables au cours de l’enquête Flash S49 (vs 63% pour Flash S48). Des informations complémentaires sont disponibles dans l’analyse de risque variants du 14/12/2022.

Circulation active de plusieurs virus respiratoires : nécessité de renforcer la vaccination chez les personnes éligibles  

Au 19 décembre, 14,3% des 60-79 ans et 17,2% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron (19,3% et 21,1% respectivement parmi les éligibles)[1]. Au total, 34,9% des 60-79 ans sont considérés comme protégés par la vaccination (dès lors qu’ils ont reçu une injection datant de moins de 6 mois, tous vaccins confondus), tout comme 19,5% des 80 ans et plus (ayant reçu une dose datant de moins de 3 mois, tous vaccins confondus). Ces proportions ne prennent pas en compte les infections à SARS-CoV-2 ayant pu survenir dans ce délai.

Les couvertures vaccinales chez les professionnels de santé pour la primo-vaccination complète, la première dose de rappel et le rappel adapté au variant Omicron sont estimées respectivement à 95,6%, 86,1% et 9,0% chez ceux exerçant en Ehpad, 97,7%, 88,8% et 10,1% chez les libéraux, et 96,6%, 88,2% et 10,3% chez ceux exerçant en établissement de santé[2]. La campagne de vaccination automnale incluant la dose de rappel adaptée aux variants Omicron a débuté le 03 octobre 2022.

Dans ce contexte, l’Agence rappelle qu’il est essentiel d’être à jour dans sa vaccination contre la COVID-19, notamment par un rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron) chez les primo-vaccinés éligibles (dès 3 mois ou 6 mois après la dernière injection selon les recommandations en vigueur).

Par ailleurs et au vu de la nette augmentation des indicateurs de surveillance de la grippe sur le territoire, il est fortement recommandé que les personnes à risque de développer une forme grave de la grippe aient recours au plus vite à la vaccination contre la grippe saisonnière. Les vaccinations contre la grippe et contre la COVID-19 peuvent être réalisées le même jour.

Adhésion aux mesures de prévention contre la COVID-19

Lors de la vague 36 de l’enquête CoviPrev (du 05 au 12 décembre 2022), après plusieurs mois de baisse consécutifs, on note pour la première fois depuis février 2022, une stabilisation de l’adoption systématique du port du masque en public et des autres mesures préconisées.

Pour les fêtes de fin d’année 2022, 26% des participants s’apprêtent à moins respecter les gestes barrières que l’an passé (vs 12% fin 2021) et 58 % des répondants déclaraient vouloir fêter Noël 2022 à 6 personnes ou moins (versus 61 % en 2021 et 83 % en 2020).

Concernant l’intention vaccinale, 75% des répondants ciblés par la dose de rappel automnal contre la COVID-19 y étaient favorables (30% l’avaient déjà reçu). Parmi l’ensemble des personnes ciblées par la campagne de vaccination antigrippale, 54 % (+ 6 %) déclaraient être vaccinées contre la grippe ou avoir l’intention de le faire.

Par ailleurs, parmi les répondants ayant eu un dernier test positif, 94 % déclaraient avoir respecté l’isolement.

Plus d’informations : Comment évolue l’adhésion des Français aux mesures de prévention contre les virus de l’hiver ? Résultats de la vague 36 de l’enquête CoviPrev (santepubliquefrance.fr)

 

À l’approche des rassemblements des fêtes de fin d’année, l’adhésion aux gestes barrières doit s’accentuer.

Pour se protéger et protéger les personnes à risque de formes graves, l’application des gestes barrières, dont le port du masque (en présence de personnes vulnérables, en cas de promiscuité dans les espaces fermés comme les transports en commun), reste nécessaire et doit être accentuée pour préserver également le système de soin.Le suivi des autres mesures préconisées reste  essentiel : isolement en cas de test positif et/ou en cas de symptôme, lavage des mains et aération des lieux clos.

L’épidémie de bronchiolite circulant à des niveaux élevés, il est également recommandé aux parents de nourrissons et jeunes enfants, ainsi que leur entourage, d’adopter les gestes barrières pour limiter la transmission du virus à l’origine de la bronchiolite.

Pour plus d’informations : COVID-19 : point épidémiologique du 22 décembre 2022 (santepubliquefrance.fr)

Pour en savoir plus sur la COVID-19, les systèmes de surveillance et la vaccination, consultez le dossier Santé Publique Franceet le site Vaccination Info Service. Pour plus d’informations sur les données régionales, consultez les Points épidémiologiques régionaux. Retrouvez toutes les données en accès libre surGéodes.


[1] Les personnes ayant reçu une dose de rappel adaptée aux variants Omicron sont les personnes avec une primo-vaccination complète qui ont reçu une dose de rappel avec un vaccin bivalent (Pfizer original/Omicron BA.5 ou Moderna original/Omicron BA.1), qu’ils aient précédemment reçu une dose de rappel, plusieurs ou aucune. Celle-ci est recommandée 3 mois après la dernière injection de vaccin pour les 80 ans et plus, et 6 mois pour les 60-79 ans et autres personnes à risque de formes graves de Covid-19.  Afin de laisser le temps aux personnes éligibles de réaliser leur injection, l’éligibilité est mesurée avec un mois supplémentaire depuis la dernière injection (4 mois pour les 80 ans et plus et 7 mois pour les 60-79 ans)

[2] Les personnes ayant reçu une dose de rappel adaptée aux variants Omicron sont les personnes avec une primo-vaccination complète qui ont reçu une dose de rappel avec un vaccin bivalent (Pfizer original/Omicron BA.5 ou Moderna original/Omicron BA.1), qu’ils aient précédemment reçu une dose de rappel, plusieurs ou aucune. Celle-ci est recommandée 3 mois après la dernière injection de vaccin pour les 80 ans et plus, et 6 mois pour les 60-79 ans et autres personnes à risque de formes graves de Covid-19.  Afin de laisser le temps aux personnes éligibles de réaliser leur injection, l’éligibilité est mesurée avec un mois supplémentaire depuis la dernière injection (4 mois pour les 80 ans et plus et 7 mois pour les 60-79 ans)

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