Depuis plusieurs mois, l’exercice de notre activité est complexifié et ralenti par une accumulation de tâches chronophages et irritantes, éloignées de notre cœur de métier.
– La gestion des ruptures d’approvisionnement embolise notre temps déjà très contraint et entraîne une inquiétude forte pour nos patients.
– Nous faisons face à une surcharge administrative non justifiée : complexité des règles de prescription et dispensation, gestion des rejets de tiers payant, gestion des indus…
– Nous sommes épuisés par des demandes non urgentes pendant les gardes de nuit ! Nous rappelons que 1 300 pharmacies sont de permanence tous les dimanches, jours fériés et nuits et sont ouvertes le lendemain sans réduire le service pharmaceutique.
– Le manque de personnel et les difficultés à recruter des pharmaciens et des préparateurs imposent un choc de simplification administrative.
– La complexité actuelle de l’organisation des protocoles de soins nous empêche de répondre aux besoins des patients.
Le temps pharmaceutique doit être consacré aux patients : à la prise en charge de leur pathologie chronique ou aigue – avec ou sans ordonnance – , au conseil et à l’orientation, à la dispensation des médicaments, à la vaccination, au dépistage, aux entretiens pharmaceutiques, aux soins non programmés.
L’USPO appelle le Gouvernement à réagir immédiatement !
Nous demandons un rendez-vous en urgence au Ministre de la Santé et de la Prévention et au Directeur général de l’assurance maladie.