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Papillomavirus : la vaccination des filles et des garçons complète efficacement le dépistage, rappelle la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (Communiqué)

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A la veille de la Journée de sensibilisation mondiale autour des maladies induites par les virus HPV qui aura lieu le 4 mars, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale rappelle l’importance de la prévention grâce à la vaccination des filles mais également des garçons dès l’âge de 11 ans, associée au dépistage du cancer du col de l’utérus.

Les cancers induits par le HPV sont en forte augmentation dans la population française, homme ou femme

On recense chaque année 6000 nouveaux cas de cancers liés au HPV[1] dont 3000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus et 1600 cancers ORL chez l’homme.  32 000 lésions pré-cancéreuses  du col de l’utérus  sont également dépistées annuellement. Parmi les pathologies induites par le HPV, le cancer du col de l’utérus est aujourd’hui le seul qui bénéficie depuis 1970 d’un dépistage par test HPV/frottis et donc d’une prévention secondaire.

En France, si ce dépistage a permis une réduction de 30% du nombre de cas de cancers du col de l’utérus et de 48% du nombre de décès liés à ce cancer, il a néanmoins atteint ses limites : 40% des femmes ne se font pas dépistés avec des disparités géographiques importantes.

D’autres cancers induits par le HPV, comme les cancers ORL et le cancer de l’anus, sont en nette augmentation, particulièrement chez les plus de 50 ans. Pour ces cancers, il n’existe pas encore de dépistage systématique.

La vaccination contre les HPV, recommandée aux jeunes filles depuis 2007, a prouvé son efficacité sur la réduction du nombre de nouveaux cas de lésions précancéreuses du col de l’utérus ainsi que de verrues génitales.

1 cas sur 3 de nouveaux cancers dus au papillomavirus se déclare chez l’homme

Les hommes présentent une sensibilité plus élevée aux infections HPV que celle des femmes, leur anticorps naturels étant non protecteurs, et un risque d’infection plus important lors d’un contact sexuel.

Devant cette exposition au risque plus élevé d’infections HPV pour l’homme, la vaccination contre les papillomavirus a été élargie aux garçons en janvier 2021, avec les mêmes recommandations que pour les filles : entre 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses, ou dans le cadre d’un rattrapage vaccinal entre 15 et 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses, et une prise en charge par l’assurance maladie.

L’enjeu pour les médecins est d’augmenter la couverture vaccinale qui reste trop faible

La vaccination est d’autant plus efficace que les jeunes filles et les jeunes garçons n’ont pas encore été exposés au risque d’infection par le HPV. Elle contribuera à augmenter l’immunité collective.

Contact : emeline@eb-conseil.net

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