Plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV-2, certains patients présentent encore des symptômes. Ce phénomène est communément appelé « Covid long ».
Dans de nouveaux travaux, des équipes de recherche de l’Inserm et d’Université Paris Cité[1] en collaboration avec l’université de Minho à Braga (Portugal), ont montré qu’il pourrait s’expliquer biologiquement par des anomalies du système immunitaire associées à la présence persistante du virus dans les muqueuses de l’organisme. Ces résultats publiés dans la revue Nature Communication pourraient à plus long terme ouvrir la voie à un outil diagnostic pour le Covid long.
[1] Ces travaux en France ont été soutenus par la Fondation pour la Recherche Médicale, l’Agence nationale de la recherche (ANR) et l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes.