Le Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV) est conscient de la difficulté de la prise en charge du parcours de soin des patients. Aujourd’hui, la profession fait face à une pénurie inquiétante de médecins spécialisés en dermatologie-vénéréologie qui résulte notamment d’une politique d’absence d’augmentation du nombre de postes d’internes en formation dont le nombre est établi par l’université et les différents ministères de la santé qui se sont succédés au fil des années.
Cette formation n’a jamais pris la mesure de la nécessité des stages auprès des dermatologues libéraux afin d’enseigner et de favoriser l’installation en milieu libéral des jeunes dermatologues formés. Actuellement, on recense un total de 10% de dermatologues en moins en seulement 10 ans et on constate que ce nombre va encore diminuer dans les années à venir puisque près de la moitié des dermatologues en activité a plus de 55 ans.
Depuis sa création, le SNDV se mobilise au quotidien pour défendre la profession et œuvrer à son rayonnement sur le territoire pour y renforcer sa présence et développer en parallèle des alternatives agiles et plus rapides pour répondre à cet enjeu majeur.
Depuis des années, le SNDV a été à l’initiative du travail aidé au sein de ses structures médicales libérales par la création des assistants médico-techniques en dermatologie. Nous en prônons le développement et le diplôme pour assurer la sécurité de nos patients et de nos salariés.
Encore plus aujourd’hui, le SNDV ancre son discours et son combat auprès des différentes instances de santé décisionnaires pour réclamer l’augmentation du nombre d’internes en dermatologie-vénéréologie et la création, à l’échelle nationale, de structures telles que les Equipes de Soins Spécialisés pour améliorer le parcours de soin des patients.
Les medecins specialistes se concentrent dans les grandes villes
et abandonnentles provinciaux a leur triste sort vive la medecine française et vive le conseil de l l’ordre des medecins et vive le serment d,Hypocrate
Je suis un medecln retraité après 40 ans de medecine generale dans une petite ville d AUVERGNE.Les confrères spécialisés étaient présents Je n’en vois plus a ce jour