APH a écouté le discours de politique générale du Premier Ministre. Au-delà du classique hommage du politique aux soignants, et en tire plusieurs points concernant l’hôpital public et les praticiens hospitaliers : réforme de l’AME, correction de la démographie médicale, santé mentale, permanence des soins, situation de l’Outre-Mer.
La réforme annoncée de l’aide médicale d’Etat continue de nous interroger. En tout état de cause, cette réforme ne devra ni s’opposer au serment d’Hippocrate que prononcent tous les médecins, ni à la nécessaire prise en charge médicale de chaque personne habitant sur le territoire, en termes de prévention, de suivi et de prise en charge dans le cadre de l’urgence : tout manque de prévention, toute insuffisance ou retard de prise en charge d’un patient a des effets sur la santé collective et des conséquences économiques non négligeables. APH sera vigilante sur la conduite du projet de réforme.
Les mesures de correction de la démographie médicale relèvent davantage du « yakafokon » que de mesures pertinentes et efficaces de manière pérenne.