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Négociations conventionnelles : une bilatérale décevante. La CSMF demande une application immédiate et une équité entre les médecins (Communiqué)

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Calendrier et équité ! Tels ont été les deux principaux messages de la CSMF lors de la bilatérale du 28 février.

Calendrier : La CSMF demande une application immédiate des mesures proposées dans la convention médicale. Imaginer que l’application du G à 30 €, qui rattrape à peine l’inflation, ne se fera que fin 2024 voire début 2025 est inimaginable pour la CSMF. Imaginer que les règles d’application du forfait patient médecin traitant n’arrivera dans la poche des médecins que fin 2025 voir en 2026, c’est non pour la CSMF. Ces demandes déjà formulées le 8 février en multilatérale par la CSMF n’ont obtenu aucune réponse à ce jour. Ne nous voilons pas la face : ce sera un des points forts du positionnement final de la CSMF dans cette convention. Au-delà du calendrier, la CSMF a réitéré la nécessité absolue de revaloriser la visite pour le médecin généraliste et SOS médecin et la nécessaire prise en compte des consultations complexes par le médecin de famille. Le choc d’attractivité c’est maintenant et pas dans 10 mois.

Équité entre médecins généralistes et spécialistes ! Ce point sera central dans notre positionnement final. La calculette de la CNAM annonce une augmentation moyenne du chiffre d’affaires des médecins totalement inéquitable. Constater, aux dires de la CNAM, que l’on augmentera les endocrinologues ou les gynécologues ou les psychiatres plus de 2 fois moins que les pédiatres, les généralistes, les chirurgiens ou les anesthésistes est totalement impensable, sauf à imaginer que le choix de la CNAM est celui de la disparition de ces spécialités médicales de l’exercice libéral à relativement court terme.

La CSMF a toujours défendu la nécessité de valoriser plus fortement les spécialités médicales en bas de l’échelle des revenus des médecins libéraux. C’est le cas de la médecine générale et de la pédiatrie.

Mais nous n’accepterons pas que les autres spécialités médicales soient oubliées. Nous n’accepterons pas que les psychiatres, les endocrinologues, les gynécologues, les dermatologues, les rhumatologues, les allergologues et que l’activité clinique des autres spécialités soient ainsi déconsidérés. La CSMF revendique la nécessaire valorisation de l’expertise médicale. Nous n’accepterons pas non plus que les spécialités chirurgicales et médico-techniques fassent l’objet d’une politique de revenus que dénonce la CSMF. La CSMF en appelle à l’arbitrage du Gouvernement et de Catherine VAUTRIN. La CSMF reprend à son compte les éléments de langage de Monsieur FATOME “il y aura un accord sur tout ou il y aura un accord sur rien” !

Équité et égalité entre les français. Les propositions de la CNAM sur la Corse et les DROM n’ont en rien évolué depuis le 8 Février dernier. La CSMF a saisi officiellement Catherine VAUTRIN, Ministre du travail, de la santé et des solidarités et Marie GUEVENOUX, Ministre chargée des Outre-Mers. Sans mesures fortes, conventionnelles et fiscales, nos compatriotes Corse et vivant en Outre Mers subiront une dégradation très inquiétante dans l’accès aux soins. La CSMF enjoint le Gouvernement à prendre ses responsabilités dans un soucis d’égalité entre les français

Dr Franck Devulder
Président de la CSMF
presidence@csmf.org

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