Le Président a rappelé vouloir « ouvrir la possibilité de demander une aide à mourir dans des conditions strictes :
– Être majeur.
– Être capable d’un discernement plein et entier. Sont exclus de cette aide les patients atteints de maladies psychiatriques ou de maladies neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer.
– Souffrir d’une maladie incurable, avec un pronostic vital engagé à court ou moyen terme et des souffrances réfractaires. »
Accompagner la fin de vie.
Je m'y suis engagé : nous allons présenter une loi de fraternité qui concilie l’autonomie de l’individu et la solidarité de la Nation.
Nous voulons ouvrir la possibilité de demander une aide à mourir dans des conditions strictes…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 11, 2024
Le projet de loi sur la fin de vie sera débattu avant cet été 2024.
Il « sera composé d’une première partie sur les soins d’accompagnement, d’une deuxième sur le droit des patients et des aidants et d’une troisième sur l’aide à mourir », a-t-il précisé sur X.
Il donne par ailleurs plus de détails dans une interview commune accordée à La Croix et Libération, publiée le 10 mars.