La France va accueillir les Jeux Olympiques puis paralympiques dans moins de 4 mois. Et que va-t-il se passer sur le plan sanitaire ?
Autant dire que le risque d’une surmobilisation soignante est réel, que nos concitoyens peuvent subir durement cette situation et que la réputation de notre pays est en jeu.
Les ostéopathes souhaitent apporter leur contribution à l’effort national, sans obtenir de réponse de la part des pouvoirs publics !
L’Unité Pour l’Ostéopathie – UPO – la principale fédération d’ostéopathie en France a rencontré le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ainsi que la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Philippe Sterlingot leur a proposé des solutions pour renforcer l’accès aux soins, y compris durant les JO, période durant laquelle les professionnels de santé seront mis à rude épreuve.
Parmi les membres de l’UPO, le Syndicat français des ostéopathes (SFDO) possède un réseau de 1 400 professionnels issus Òd’établissements de formation certifiés et agréés ; le Syndicat national des ostéopathes du sport (SNOS) réunit 77 professionnels titulaires d’un diplôme universitaire en ostéopathie du sport. Quant à la FNESO, qui regroupe les établissements d’enseignement supérieur en ostéopathie certifiés et agréés par le ministère de la Santé et de la Prévention, elle peut mettre gratuitement à disposition du Comité d’organisation des JO, 12 dispensaires de soins (cliniques d’application) donnant accès à des formateurs de haut niveau et à leurs étudiants, représentés par la FédEO, également membre de l’UPO.
L’écosystème de la profession peut ainsi intervenir à Cergy-Pontoise, Champs sur Marne, Saint-Denis, Paris, et prêter main forte aux équipes soignantes à Nanterre, Loos, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Saint-Etienne, Marseille et Aix-en-Provence, en particulier aux délégations étrangères qui n’ont pas les moyens d’être accompagnées par un staff médical suffisant. En outre, dans les agglomérations et les zones rurales qui n’accueillent pas d’épreuves sportives, les ostéopathes souhaitent s’engager dans les maisons de santé et les hôpitaux, y compris dans les services d’urgence où la situation risque d’être critique cet été.
Les ostéopathes sont très souvent critiqués mais 1 français sur 2 affirme avoir consulté au cours des cinq dernières années selon le sondage Odoxa* de septembre 2019. Les Français portent un fort intérêt à la médecine ostéopathique. Aujourd’hui l’intégration des ostéopathes dans les maisons de santé, hôpitaux, maisons de retraite ou encore dans les fédérations sportives n’est pas autorisée.
Des solutions existent et l’Unité Pour l’Ostéopathie (UPO) a rédigé un plaidoyer pour mettre sur la table des solutions concrètes en demandant à l’État de prendre ses responsabilités afin de reconnaître la contribution des ostéopathes à notre système de santé.
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