1 personne sur 8 dans le monde vit avec un trouble mental ou neurologique (IHME, 2019), ce qui représente 1/3 des dépenses de santé dans les pays développés, et un fardeau croissant dans les pays à faible revenu. Avec le potentiel de fournir de nouveaux traitements et des solutions préventives et thérapeutiques, les neurotechnologies offrent un immense espoir aux patients du monde entier.
Cependant, cette technologie soulève des questions éthiques uniques. Contrairement à de nombreuses autres technologies de pointe, les neurotechnologies peuvent accéder, manipuler et émuler la structure du cerveau qui est au cœur des notions d’identité humaine, de liberté de pensée, d’autonomie, de respect de la vie privée et de bien-être. Les possibilités croissantes de modifier le cerveau, et par conséquent l’esprit, de manière invasive et omniprésente, nous obligent à nous poser des questions sans précédent.
Pour y répondre, du 22 au 26 avril 2024, l’UNESCO a réuni 24 experts internationaux autour de la conception d’un projet de cadre éthique commun visant à réguler le secteur des neurotechnologies.
Sur la base de leurs travaux, une gigantesque consultation mondiale sera menée par l’UNESCO de mai à juillet 2024, dans le but de recueillir les points de vue de différents spécialistes des neurosciences, de la psychologie, de l’intelligence artificielle et de la bioéthique. Ce processus s’achèvera en 2025, avec l’adoption du texte présenté.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’UNESCO d’assurer la protection des libertés fondamentales face aux menaces que l’utilisation des neurotechnologies et de l’IA générative peuvent faire peser sur les droits humains.
Vous trouverez plus d’informations sur l’éthique des neurotechnologies dans le communiqué en pièce jointe.
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