« Les violences sexuelles et sexistes ont été et restent une réalité dans nos hôpitaux.
Nul ne saurait le nier et les interventions récentes de nombreuses femmes travaillant à l’hôpital pour en rappeler l’importance et en dénoncer les effets sont d’une grande légitimité.
Ces violences s’inscrivent d’abord dans un contexte général ou depuis toujours les rapports entre femmes et hommes se sont souvent inscrits dans un cadre d’inégalités devant l’exercice des responsabilités et du pouvoir, laissant place à des comportements inadaptés voire hostiles aux femmes.
A l’hôpital en particulier, cette violence sexiste a été accentuée par des « traditions », entretenues sous de faux prétextes.
Si cette culture a fortement porté préjudice aux femmes qui dénoncent désormais avec légitimité des pratiques inacceptables, elle est aussi devenue préjudiciable à toutes celles et ceux qui ne tolèrent plus ces comportements et l’image qu’ils renvoient du monde hospitalier. La banalisation du sexisme ordinaire et l’omerta doivent tout simplement cesser dans nos CHU. »