La multiplication des indus opérés par l’assurance maladie et l’hétérogénéité d’interprétation de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) a présidé aux travaux engagés depuis le mois de mai dernier entre les syndicats représentatifs et la CNAM.
La Fédération Nationale des Infirmiers a claqué, ce jour, la porte du groupe de travail sensé aboutir à l’élaboration et à la diffusion d’une circulaire de la CNAM en direction de ses échelons locaux au niveau des territoires (CPAM).
Cette circulaire devait clarifier les règles de gestion des prescriptions médicales imprécises, certaines conditions de facturation et les cas particuliers de dérogations aux règles usuelles de facturation.
Cette réunion conclusive s’est résumée de la part de la CNAM à des propositions de rédaction restrictives qui auraient conforté les échelons locaux les plus prompts à complexifier la gestion administrative des infirmières et infirmiers libéraux et amener les autres échelons locaux à leur emboiter le pas.
La Fédération Nationale des Infirmiers ne peut que constater l’écart entre la volonté affichée des partenaires conventionnels d’aboutir aux clarifications recherchées sur des éléments susceptibles de faire consensus et les propositions de rédaction souhaitées finalement par la CNAM.