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Face aux écueils de PASS/L.AS, les Doyens de Pharmacie souhaitent à nouveau maitriser leur mode de recrutement des étudiant.es (Communiqué)

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Depuis la dernière réforme de l’entrée dans les études de santé (REES) qui a vu la mise en place des PASS/L.AS dans les universités françaises, la filière pharmacie a connu les plus grandes difficultés à remplir les promoHons de 2ème année. Pour rappel, la rentrée 2022 avait vu plus de 1100 places de futurs pharmaciens rester vacantes. En 2023, c’était à nouveau 471 pharmaciens de moins qui allaient être formés au niveau naHonal.

En 2024, toujours 293 places non pourvues en pharmacie

Face aux enjeux de santé publique et défis démographiques, la profession s’est grandement mobilisée pour renforcer la visibilité et l’aTracHvité des méHers de la pharmacie et des études y conduisant.

À la rentrée 2024, les efforts collecHfs portent leurs fruits puisque la majorité des 24 facultés de pharmacie parvient à un niveau de recrutement en 2ème année d’au moins 85% de l’effecHf aTendu. Ce constat plutôt rassurant ne doit toutefois pas masquer que certaines UFR demeurent toujours en difficulté avec plusieurs dizaines de places non pourvues, amenant au total 293 places vacantes au niveau naHonal. Sur les 3594 offertes, seules 3078 ont été pourvues par des étudiants inscrits en PASS, L.AS1, L.AS2 ou L.AS3, et 247 via les différents disposiHfs d’intégraHon parallèles ou passerelles.

Force est de constater que malgré les iniHaHves tant locales que naHonales, la réforme peine à s’imposer et de nombreux bacheliers moHvés par les méHers de la pharmacie préfèrent s’expatrier dans d’autres pays européens pour effectuer leurs études avant de revenir exercer en France. Plus qu’un manque d’aTracHvité, c’est davantage un mode de sélecHon lisible qui fait actuellement défaut dans le recrutement des étudiant.es qui veulent entrer dans la filière pharmacie ; et ce phénomène touche aussi d’autres filières de santé. En outre, dans certaines facultés, le niveau des étudiant.es entrants en 2ème année est très hétérogène et est parfois associé à un taux de redoublement plus élevé qu’auparavant. Ce déficit de recrutement risque clairement de meTre encore plus en péril l’accès aux soins des paHents dans certains territoires en souffrance où le seul professionnel de santé de proximité qui exerce encore est le pharmacien.

Lire la suite du communiqué de la Conférence des doyens des Facultés de pharmacie

PJ

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