Filtres
Type d'information
Secteur
Zone géographique
Période
Tri

« Pourquoi et comment réguler les pratiques médicales ? », Colloque (Paris)

Imprimer la liste
Share

Mercredi 5 juin 2013 de 9 heures à 16 heures 30
Sciences Po – Amphithéâtre Chapsal
27 rue Saint-Guillaume – 75007 Paris

Face aux disparités de pratiques médicales importantes entre professionnels et entre territoires, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et la Chaire santé de Sciences Po organisent le 5 juin une journée de réflexion sur la prescription et la réalisation d’actes pertinents.

De nombreuses études pointent les différences de pratiques entre territoires. Par exemple, l’Assurance maladie révélait en 2008 que la probabilité d’être opéré de la cataracte variait selon les départements, à âge et sexe identiques. Ainsi, la Charente Maritime était le département où le taux de patients opérés était le plus fort, 34% de plus que la moyenne nationale, quand le nombre d’interventions dans les Ardennes était inférieur de 44% à la moyenne nationale.

De fortes différences dans les modes de prise en charge étaient également constatées : le taux de chirurgie de la cataracte en ambulatoire (c’est-à-dire que l’admission, l’opération et la sortie de l’hôpital ont lieu le même jour) était de 4% dans le Cantal contre 94% dans les Alpes de Haute Provence. Or, en plus des bénéfices pour les patients (qualité de vie, rétablissement plus rapide, moindres risques, etc.), la chirurgie ambulatoire permet de mieux gérer les dépenses publiques.

De la même manière, la prescription de médicaments des médecins généralistes n’est pas homogène : 16 % d’entre eux ordonnent 30 % de la consommation nationale de médicaments.

Selon un sondage réalisé en 2012 pour la Fédération Hospitalière de France auprès de médecins hospitaliers et libéraux, plus d’un quart des actes diagnostiques serait inutiles. Ce déficit d’optimalité des actes entraine non seulement des coûts non justifiés pour l’Assurance maladie mais accroît également les risques (infections nosocomiales, complications, etc.) pour les patients.

Enjeu à la croisée des questions de qualité des soins et de régulation des dépenses, l’encadrement des pratiques médicales est perçu depuis longtemps comme un levier fondamental d’amélioration de l’efficience du système de santé. La modification des pratiques a ainsi fait l’objet de nombreuses recommandations et dispositions réglementaires.

Toutefois, de larges marges de progrès demeurent. Comment rendre la prescription et la réalisation d’actes plus pertinentes ? Telle sera la question en débat au cours de ce colloque.

Avec la participation de :

Dominique POLTON, Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés
France VRIJENS, Centre fédéral d’expertise des soins de santé, Belgique
Francis BONNET, Société française d’anesthésie et de réanimation
Marie GROSSET, Conseil d’État
Gérard REACH, Hôpital Avicenne, Bobigny
Bruno TOUSSAINT, Revue Prescrire
Jacques LUCAS, Conseil national de l’ordre des médecins
Guy BOUDET, Direction générale de l’offre de soins
Una LANE, General Medical Council, Royaume-Uni
Mathieu ESCOT, UFC-Que Choisir
Jean-François GIRARD, Président du PRES Sorbonne Paris-Cité

Programme complet du colloque

Inscription en ligne

Contacts presse :

Jean-Michel Roullé, Responsable de la communication
jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr – Tél. : 01 42 75 61 37

Magali Madeira, Chargée de mission communication
magali.madeira@strategie.gouv.fr – Tél. : 01 42 75 60 39
Commissariat général à la stratégie et à la prospective – 18, rue de Martignac – 75700 Paris SP 07 – Tél. 01 42 75 60 00

Informations

Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) s’est substitué au Centre d’analyse stratégique. Il est au cœur des démarches de réflexion et de concertation nécessaires à la conduite des politiques publiques et à la modernisation du pays.
Rattaché au Premier ministre, qui arrête son programme de travail annuel, il apporte son concours à la détermination des grandes orientations pour l’avenir de la Nation et des objectifs à moyen et long terme de son développement économique, social, culturel et environnemental, ainsi qu’à la préparation des réformes.
A ce titre, il impulse et favorise la définition de stratégies d’action à moyen et long terme et le développement des études prospectives, des pratiques d’évaluation des politiques publiques, des bonnes pratiques de concertation et des comparaisons internationales et territoriales. Il travaille en réseau avec les conseils spécialisés.

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Share