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Bulletin de surveillance épidémiologique spécifique cyclone Chido au 30 janvier 2025 (Point de situation)

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Santé publique France, en collaboration avec les autorités sanitaires, a mis en place une surveillance sanitaire adaptée au contexte local suite au passage du cyclone Chido à Mayotte.

Consultez le dernier bulletin de surveillance épidémiologique spécifique cyclone Chido en date du 30 janvier 2025

Les points clés :

  • Au centre hospitalier de Mayotte (CHM), une tendance à la baisse des passages aux urgences a été observée en 2025-S04 (20 au 26 janvier) (965 passages contre 1 071 en 2025-S03) et 4 décès ont été rapportés (1 nourrisson âgé de moins de 6 mois et 3 adultes de 50 ans et plus). Les principaux motifs de recours aux urgences restaient les plaies et traumatismes suivis des signes digestifs, dont la part a diminué après la hausse observée au cours des semaines précédentes.
  • En semaine 2025-S04, l’ESCRIM a enregistré une moyenne de 127 patients par jour, soit une relative stabilité par rapport à la semaine 2025-S03 mais une diminution par rapport aux trois semaines précédentes. La part des traumatismes parmi les recours (27%) et celle des diarrhées aiguës (12 %) est restée relativement stables comparé à la semaine 2025-S03. Les passages liés directement ou indirectement au cyclone ne représentaient plus que 10 % des recours.
  • Dans les centres médicaux de référence (CMR), les passages pour troubles digestifs étaient plus fréquents que ceux pour traumatismes en semaine 2025-S04.
  • Dans les pharmacies sentinelles, le pourcentage de ventes d’anti-diarrhéiques et de solutés de réhydratation orale (SRO) était en augmentation en semaine 2025-S04 et atteignait plus de 7 % (proportion très nettement supérieure au maximum enregistré au cours des six dernières années).
  • Concernant la surveillance en lien avec les gastro-entérites aiguës, le taux de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est relativement stable à un niveau élevé depuis fin décembre (82 % en 2025-S04).
  • La destruction des infrastructures et l’accès limité à l’eau potable augmentent le risque de maladies hydriques (choléra, fièvre typhoïde, gastro-entérites à rotavirus), de leptospirose, ainsi que d’infections respiratoires comme la bronchiolite.

Contacts presse : Santé publique France – presse@santepubliquefrance.fr

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