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Indicateurs de santé périnatale 2023 : la mortinatalité reste stable en 2023 (Document)

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La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à jour, pour 2023, les indicateurs sur la santé périnatale à partir des données hospitalières. Ce nouveau jeu de données présente, pour les naissances domiciliées, les effectifs des naissances (totales et vivantes), et de morts-nés, ainsi la répartition des mères selon leur âge à l’accouchement.

Les taux de prématurité, les taux de faible poids à la naissance et la proportion de naissances multiples sont détaillés, ainsi que les taux de mortinatalité (totale, spontanée et induite), selon l’âge des mères, l’âge gestationnel et la pluralité. Ces indicateurs sont présentés pour la France entière par région et, le plus souvent, par département1. Ils sont issus du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI), et désormais disponibles pour les années 2012 à 2023

En 2023, les femmes ont donné naissance à 676 380 enfants en France entière

La baisse du nombre de naissances s’accélère en 2023 : 628 718 femmes ont accouché dans un établissement hospitalier en France métropolitaine et 37 100 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), donnant naissance à respectivement 638 646 et 37 734 enfants (hors accouchements à domicile sans hospitalisation dans les suites immédiates), contre respectivement 688 220 et 38 923 en 2022.

En France métropolitaine comme dans les DROM les mères sont de plus en plus âgées : 5,5 % des mères sont âgées de 40 ans ou plus (5,3 % en 2022 et 4,6 % en 2019) et 1,5% de moins de 20 ans (comme en 2022, contre 1,7 % en 2019). Dans les DROM 5,9% des mères ont 40 ans ou plus, contre 5,6 % en 2022 et 5,2 en 2020, et 8,0 % ont moins de 20 ans (7,8 % en 2022 et 8,5 % en 2019).

 

Le taux de mortinatalité hospitalière ne diminue plus depuis 2016

Pour la France entière, le taux de mortinatalité hospitalière se maintient à 8,8 pour 1000 enfants. Le taux de mortinatalité spontanée est de 5,3 pour 1000, contre 3,5 par mortinatalité induite (interruptions médicales de grossesse). Les taux de mortinatalité totale demeurent plus élevés dans les DROM (13,2 pour 1000) avec un taux de mortalité induite plus faible qu’en métropole (2,3 pour 1000), tandis que la mortinatalité spontanée est toujours deux fois plus élevée qu’en métropole (10,9 pour 1000).

En France métropolitaine, le taux de mortinatalité régional varie entre 8,0 en Corse et 3,7 en Pays de Loire pour 1000 naissances. Il atteint 15,6 en Guyane.

Le risque de mortinatalité spontanée est plus important aux âges extrêmes de la vie féconde : il est presque deux fois plus élevé en métropole pour les femmes âgées de 40 ans ou plus que pour celles âgées de 30 à 34 ans (8,2 contre 4,3 en métropole). Il est plus élevé à tous les âges dans l’ensemble des DROM, variant de 9,4 pour 1000 à 25-29 ans contre 16,0 parmi les femmes de 40 ans et plus. Le risque est 3 à 4 fois plus élevé dans le cas d’une grossesse multiple.

 

Le taux de prématurité reste stable, toujours plus élevé dans les départements et régions d’outre-mer qu’en métropole

Le taux de prématurité est stable en métropole depuis 2020 : 6,6 % des enfants nés vivants naissent prématurément en 2023 comme en 2022 (6,9 % en 2019). Dans les DROM, la part de prématurité est également stable depuis 2019 (10,1 en 2023 contre 10,0 en 2019), après une nette baisse dans les années antérieures (10,8 % en 2012 et 2013) . La prématurité concerne 51,1 % des grossesses multiples en métropole et 5,2 % des grossesses uniques, contre respectivement 57,2 et 8,5 % dans les DROM.

1Hormis pour la mortinatalité pour lesquels les taux ne sont déclinés que par région,

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