La Journée mondiale de lutte contre le paludisme se tient, chaque année, le 25 avril.
Instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007, cette journée est l’occasion de souligner la nécessité d’investissements continus et d’un engagement politique durable en faveur de la prévention du paludisme et de la lutte contre cette maladie.
À l’occasion de cette journée, World Vision France alerte sur une crise sanitaire persistante. En 2024, cette maladie parasitaire continue de tuer massivement, en particulier sur le continent africain. Malgré les progrès scientifiques, un enfant meurt encore toutes les 60 secondes du paludisme.
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Le paludisme – ou malaria – est une maladie infectieuse transmise par la piqûre de moustiques du genre Anopheles, infectés par des parasites du type Plasmodium. Une fois dans le corps, ces parasites atteignent le foie puis les globules rouges, provoquant de fortes fièvres, des vomissements, parfois des convulsions et, dans les cas les plus graves, un coma. Le parasite Plasmodium falciparum est le plus dangereux et le plus répandu en Afrique. Sans traitement rapide, l’infection peut entraîner la mort, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans.
Selon le rapport mondial 2024 de l’Organisation mondiale de la santé, près de 250 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde au cours de l’année écoulée, soit deux millions de plus qu’en 2023. Le nombre de décès s’élève à 608 000, dont près de 80 % ont été enregistrés en Afrique subsaharienne. Les enfants paient le plus lourd tribut : ils représentent 77 % des décès liés à la maladie. Le Nigéria, la République démocratique du Congo, le Mozambique, le Niger et le Burkina Faso concentrent à eux seuls la majorité des morts.