Dans un monde où la fréquence et l’intensité des vagues de chaleurs s’amplifient, il devient crucial de comprendre leur impact sur les générations futures. Des travaux d’une équipe de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes, publiés dans Environmental Healthmontrent pour la première fois un lien entre exposition à des températures élevées pendant la grossesse et les premiers mois de vie et conséquences négatives sur le neurodéveloppement des jeunes enfants.
Les données récoltées auprès de 12 000 couples mère-enfant de la cohorte Elfe identifient des périodes charnières au cours du second trimestre de la grossesse et de la petite enfance, pendant lesquelles des pics de température pourraient être associés à un retard de développement linguistique.