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Santé mentale des étudiants en pharmacie : « quand en parler ne suffit plus » (Enquête et propositions)

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Pour la première fois depuis 4 ans, l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France (ANEPF) dévoile sa contribution sur la santé mentale des étudiants en pharmacie. Elle s’appuie sur une enquête auprès des étudiants en pharmacie et sur la contribution de 16 défenseurs de la santé mentale.

Du 9 février au 9 mars 2025, l’ANEPF a en effet mené une enquête sur la santé mentale des étudiants en pharmacie.

Ils sont 1648 étudiants en pharmacie à avoir répondu.
À avoir mis des mots sur l’épuisement, le stress, l’isolement ou la perte de sens.
À avoir osé dire que « ça ne va pas », dans une formation où il est parfois tabou d’exprimer sa détresse.

Afin de proposer des solutions concrètes à ce problème de santé publique, l’ANEPF a par ailleurs auditionné 16 acteurs de la santé mentale : Agnès Buzyn ; Sylvie Retailleau ; Alexis-Bataille Hembert ; Joël Aviragnet ; Josiane Corneloup ; Chantal Jourdan ; Magali Briane ; Pierre-Eric Sutter ; Delphine Carbonnelle ; Françoise Nazih ; Catherine Cornibert ; Sophie Roussel ; Yorick Berger ; Sylvie Chamberlain ; Isabelle Baglin ; Chloé Bessière ; pour leur partage d’expérience afin de construire de cette contribution.

La synthèse de ces travaux a été présentée en conférence de presse mardi 17 juin 2025 à 9h au siège de la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH), au 185 rue de Bercy, Tour de Lyon – Paris.

Quelques chiffres :

1 ÉTUDIANT SUR 3 affirme avoir déjà pris en charge un autre étudiant concernant sa santé mentale ; 

– 62,1% des étudiants exprimant un mal-être n’ont pas consulté un professionnel de santé;
– 1 ÉTUDIANT SUR 3 a déjà envisagé d’arrêter ses études à cause de son mal-être.

Face à ces constats, les réponses sont sans appel. Voici les principaux axes parmi les 62 propositions réalisées en collaboration avec 16 défenseurs de la santé mentale :

1. Améliorer la formation de tous les acteurs du monde universitaire

2. Améliorer le nombre et l’accès aux services de soins de santé mentale

3. Soutenir financièrement, logistiquement et psychologiquement l’ensemble des acteurs qui s’engagent dans cette cause essentielle.

La santé mentale des étudiants en pharmacie ne peut plus être reléguée au second plan. Il est temps d’agir.

Lire le dossier de presse complet

Contact presse : presse@anepf.org

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