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Journée mondiale de la contraception

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Le 26 septembre, c’est la journée mondiale de la contraception.

À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles rappelle l’importance d’un accès équitable et fiable à l’information sur la contraception pour l’ensemble de la population. Dans un contexte où les pratiques sexuelles évoluent, où les sources d’information se multiplient, il est essentiel de garantir à toutes et tous les moyens d’effectuer un choix contraceptif éclairé, adapté à sa situation et fondé sur des données scientifiques vérifiées.

 

L’enjeu de renforcer l’information et lutter contre la désinformation : un enjeu majeur de santé publique

La Journée mondiale de la contraception, célébrée chaque année le 26 septembre, vise à sensibiliser la population à l’importance d’une information fiable et d’un accès équitable aux moyens contraceptifs. Elle s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de santé sexuelle et reproductive.

 

Des comportements sexuels en mutation et des enjeux renouvelés pour la contraception

Les conclusions de l’enquête nationale Contexte de la sexualité en France (CSF 2023), menée par l’Inserm et l’ANRS | MIE, mettent en évidence des évolutions notables des comportements sexuels en France : diversification des pratiques, recul relatif de la fréquence des rapports, mais également maintien d’une satisfaction sexuelle globalement élevée.

Cette enquête révèle notamment une évolution marquantede l’usage de la contraception lors du premier rapport sexuel. Alors que cet usage avait fortement progressé entre le début des années 1960 et le milieu des années 2000 (passant de 31,8 % à 98,3 % chez les femmes et de 23,1 % à 97,1 % chez les hommes), cette tendance s’est inversée récemment, avec un recul de l’usage des moyens de contraception.En effet, parmi les jeunes ayant débuté leur vie sexuelle entre 2019 et 2023, seuls 87,2 % des femmes et 92,3 % des hommes déclarent avoir utilisé un moyen de contraception lors de leur premier rapport.

Lutte contre la désinformation : une préoccupation majeure

Dans un environnement marqué par une circulation rapide et massive d’informations, la propagation de contenus non vérifiés — en particulier sur les réseaux sociaux — alimente une défiance à l’égard de certaines méthodes contraceptives, notamment hormonales. Cette défiance peut conduire à un renoncement à toute méthode ou à l’adoption de pratiques non efficaces, exposant à un risque accru de grossesses non désirées.

Face à cette situation, il convient ainsi de rappeler que l’ensemble des méthodes contraceptives disponibles sur le territoire ont fait la preuve de leur efficacité et que les méthodes médicamenteuses présentent un rapport bénéfice/risque favorable. Le choix des méthodes est effectué en fonction des besoins individuels, en tenant compte des antécédents médicaux et des facteurs de risque, et doit s’accompagner d’une information fondée sur les données scientifiques disponibles.

 

La contraception : un levier essentiel pour l’autonomie et la prévention

Garantir un choix contraceptif éclairé, c’est prévenir les grossesses non désirées et renforcer l’autonomie de chaque personne. C’est également contribuer à l’égalité entre les sexes, en facilitant la répartition des responsabilités contraceptives.

 

Zoom sur la contraception masculine définitive : la vasectomie

Selon une étude du groupement EPI-PHARE (ANSM/Cnam), le recours à la vasectomie connaît une hausse notable en France. Entre 2010 et 2022, le nombre d’interventions a été multiplié par 15, passant de 1 940 à 30 288 actes par an. Pour la première fois en 2021 et 2022, les stérilisations masculines ont dépassé les stérilisations féminines. L’âge moyen des hommes opérés est passé de 44 à 41 ans et la vasectomie est principalement pratiquée en ambulatoire, avec un taux de complications très faible.

Malgré cette tendance, la vasectomie reste encore insuffisamment connue ou promue. Méthode simple et efficace elle constitue pourtant une option de choix pour les couples sans projet parental, et contribue à une répartition plus équitable des responsabilités contraceptives.

 

Des plateformes officielles pour une information de qualité

Afin de trouver des informations fiables et agir contre la désinformation, plusieurs ressources publiques sont accessibles à tous :

Ces outils permettent de garantir un accès équitable à une information actualisée, accessible et fondée sur les données probantes, pour toute personne en âge de procréer.

Contact presse:

Direction générale de la santé
presse-dgs@sante.gouv.fr

1 commentaire sur “Journée mondiale de la contraception”

  1. Journée mondiale de la contraception.

    La journée mondiale de la contraception est un événement annuel consacré à la sensibilisation et à l’information sur les méthodes contraceptives. Elle vise à promouvoir l’accès à une contraception sûre et efficace, à encourager la planification familiale et à réduire les grossesses non désirées. Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de l’éducation sexuelle et reproductive, notamment chez les jeunes, afin de leur permettre de faire des choix éclairés concernant leur santé et leur avenir.

    Pourquoi cette journée ?

    Cette journée vise plusieurs objectifs majeurs :

    Améliorer l’accès à l’information et aux services de contraception.

    Réduire les taux de grossesses non planifiées, en particulier chez les adolescentes.

    Sensibiliser aux différentes méthodes contraceptives disponibles et à leur efficacité.

    Lutter contre les idées reçues et les tabous liés à la contraception.

    Encourager les gouvernements et les organisations à renforcer les politiques de santé reproductive.

    Actions autour de cette journée

    De nombreuses initiatives sont organisées à travers le monde à l’occasion de cette journée :

    Campagnes de sensibilisation : des associations et des organismes de santé diffusent des informations sur les différentes méthodes contraceptives via les médias, les réseaux sociaux et des événements publics.

    Consultations gratuites : dans certains pays, des centres de santé proposent des consultations et des distributions gratuites de contraceptifs.

    Éducation sexuelle : des sessions d’information sont organisées dans les écoles et les universités pour informer les jeunes sur la contraception et la santé reproductive.

    Conférences et débats : des experts en santé publique, des médecins et des militants échangent sur les enjeux liés à la contraception et aux droits reproductifs.

    #JournéemondialeDeLaContraception#
    #SantéSexuelleEtReproductive#

    Engagement politique : des organisations plaident pour une amélioration des politiques publiques en matière de santé reproductive et d’accès aux contraceptifs.

    Oloufèmi Émile OLOUMILADE
    Socio-Anthropologue de la santé
    Spécialiste de la Communication pour le Changement Social et Comportemental(CCSC)

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