Le 20 novembre la ministre de la Santé Mme Stéphanie Rist a demandé aux syndicats de médecins de participer à une réunion sur le réseau de soin France santé…
L’UFMLS était bien sûr également invitée. Cependant, à la différence des autres syndicats et mouvement associatif, elle ne s’y est pas rendue. Il n’est pas dans notre logiciel comportemental de jouer les bourgeois de Calais.
La ministre de la Santé de par sa fonction porte le PLFSS et celui-ci est pour la médecine libérale le plus dangereux de l’histoire. Notre réponse au ministère a été de dire que nous nous consacrions â la même heure à la mobilisation de la profession contre le PLFSS.
Pour l’UFMLS la position des syndicats doit être dans la période actuelle de rompre tout lien avec celles et ceux qui soutiennent directement ou indirectement un PLFSS qui veut asservir les médecins libéraux. Toutes les autres positions renforcent les responsables politiques en leur laissant à penser que la situation est normale…
Nous appelons tous les syndicats et associations représentant la médecine libérale à rompre toutes participations et tous liens avec les responsables politiques qui portent de près ou de loin le PLFSS. Vient le temps de la résistance et du combat.
Les représentants politique qui détruisent la médecine libérale en 2025 vont en subir les conséquences directes dès les premiers jours de 2026.
L’UFMLS organise, à ce sujet, une conférence de presse le mercredi 26 novembre à 11h en visio.
Contact presse : Laurent Payet – laurent@lp-conseils.com
Cette invitation est scandaleuse, au vue du projet de loi de financement de la sécurité sociale qui piétine notre exercice,la mise sous tutelle des médecins prescripteurs en matière d’arrêt de travail qui reste un acte thérapeutique, les décotations d’actes brutales au 05/11, sans avoir été averti, de manière unilatérale et autoritaire, et en dehors, de toute convention et de tout Syndicat, actes qui n’ont pas été réévalués depuis 30 ans…
Et Vous nous invitez alors que vous avez insulté toute une profession en nous traitant de rentiers, des médecins qui travaillent 12 à 13h par jour pour essayer de compenser le désert médical dans lequel vous nous avez mis en Île-de-France(je suis dans un désert médical à 10 km de Paris). Il faudrait que vous revoyez la définition de rentier. Mais il vous fallait un bouc émissaire pour vous défausser du déficit abyssal et de la mise à bat du système de soins français que ce soit en ville ou à l’hôpital.
Cette campagne de dénigrement, vous l’a faite également aux retraités, que l’on fait passer pour des nantis , alors que 37 % touche à peine 1000 € par mois, et que 10 % sont au seuil de pauvreté et font la queue au resto du cœur. Et vous prévoyez de leur geler leur retraite et d’augmenter leur reste à charge, cadeaux aux mutuelles qui se gavent (affichant des bénéfices de 80 milliards d’euros).
Alors non, nous n’avons pas grand-chose à discuter, à moins de retirer vos insultes et de revoir les textes iniques, injustes envers nous et les patients et être reconnaissants aux médecins comme moi, qui suis au-delà de 64 ans, toujours au service de la santé, ne trouvant pas de successeur recherché pourtant depuis 10 ans!! Malgré l’amour de mon métier, vous précipitez sûrement mon départ et des 20 % des médecins qui ont tout leurs trimestres
Ne désespérez pas la rare jeune relève qui ont encore la foi en ce beau métier. Cela aboutira à la recherche d’autres modes d’exercice qui n’étaient pas leur projet initial (- de 10% d’installation, perte d’attractivité pour les postes hospitaliers) ou à l’expatriation.
Vos mesures et diffamation vont aggraver la pénurie. Réfléchissez à ce que vous faites, vous qui avait été medecin. Vous avez une lourde responsabilité et ne vous défaussez pas sur les praticiens.
Et encore un commentaire. Arrêtez de faire croire aux français qu’ils ont toujours le meilleur système de soins. Nous sommes passés en moins de 30 ans de la première place à la 25e place, entre déserts médicaux(7 millions de Français n’ont plus de médecins traitant, des délais de rendez-vous pour un spécialiste de six mois à un an, maltraitance aux urgences hospitalières des malades sur un brancard dans les couloirs pendant deux ou trois jours, par manque de lit en aval (Avez-vous déjà passé une nuit sur un brancard alors que vous êtes malade, cest inhumain ! Cf claire, 99 ans aux urgences de Reims près de 3j sur un brancard et ce n’est pas un cas isolé, service d’urgences de Caen fermé pour manque de médecins)
Ne soyez pas dans le déni. En tant que médecin, vous savez très bien que si il n’y a pas le bon diagnostic, n’y a pas la bonne thérapeutique.