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Médecins vasculaires : les promesses non tenues de la Caisse

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Le SML apporte son soutien total aux Médecins vasculaires à la suite de la lettre ouverte qu’ils ont adressé au Directeur Général de l’UNCAM pour dénoncer l’absence de concertation sur les conséquences néfastes de l’avenant 8, promesse de négociations pourtant faites, oralement, lors de la signature du dit avenant.

Décidément les promesses n’engagent bien que ceux qui les écoutent.

Le SML rappelle qu’il s’opposera désormais à ces pseudo négociations, le révolver sur la tempe à l’issue de gardes à vue prolongées et sans assistance, qui aboutissent à déshabiller les uns pour habiller utilement les autres pour les contraindre à signer, tout en promettant aux premiers que leur cas serait réglé ultérieurement !

Les médecins vasculaires, qui exercent une vraie spécialité, même si elle n’est toujours pas reconnue malgré tous les éléments en sa faveur, ne pourront pas continuer la médecine de qualité que les Français attendent et apprécient du fait de l’impossibilité d’investissement dans un matériel digne de ce nom. Comme d’autres avant eux, ils ont subi une baisse autoritaire de leurs honoraires, sans aucune contrepartie pour l’avenir de leur expertise.

Le SML a déjà alerté plusieurs fois l’UNCAM de cet état de fait sans réponses de celle-ci.

Le SML demande un rendez-vous au Directeur Général pour trouver une solution à l’avenir de la médecine vasculaire dans le cadre conventionnel et au bénéfice des patients. La poursuite du silence actuel de l’UNCAM contraindrait à expliquer aux assurés sociaux qu’ils ne pourront plus être pris en charge dans le cadre de la proximité pour les soins de médecine vasculaire.

Au moment où le problème d’une « désertification » de l’offre de soins est rappelé et martelé chaque jour, il serait incroyable d’en aggraver l’importance.

Le SML réaffirme une fois de plus que c’est bien l’indigence et l’indécence des tarifs opposables, notamment de certaines spécialités, qui a conduit à l’émergence de compléments d’honoraires et donc à cet avenant 8 qui non seulement ne résout rien mais aggrave encore plus les disparités.

L’État doit investir massivement dans la médecine libérale de proximité pour recréer les conditions de la meilleure prise en charge des patients et d’une bonne rémunération des professionnels de santé.

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