Depuis des mois, l’Union Française pour une Médecine Libre (UFML) dénonce l’avenant 8, signé à la va-vite sous pression politique par des syndicalistes aux ordres. Les faits, hélas, nous donnent une nouvelle fois raison.
Au lieu de prendre à leur charge le forfait médecin traitant de 5 euros comme elles semblaient s’y être engagées, les complémentaires santé s’apprêteraient à faire financer cette majoration par les patients, qui devraient, dans un second temps, se faire rembourser par leurs complémentaires.
Après la définition de bornes d’encadrement des honoraires complémentaires qui ne tiennent pas compte des pratiques et menacent l’existence même de nombre d’activités, après les pleins-pouvoirs donnés au directeur de l’Assurance maladie qui change les règles au gré du vent, après la mise en place de tribunaux d’exception sans possibilité pour le médecin accusé d’avoir accès aux pièces du dossier ou d’avoir un avocat, c’est donc une nouvelle preuve d’un avenant signé dans l’urgence, pour respecter une promesse électorale.
L’UFML rappelle que les complémentaires ne sont en rien obligées de rembourser la part complémentaire au sein du CAS mais sont simplement « incitées » à le faire. Il ne peut y avoir de confiance en un tel accord !
L’UFML rappelle donc aux médecins qu’ils ne doivent pas signer cet accord de dupe.
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