13 ans de prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience
10 à 30 personnes tuées chaque jour pour leurs organes
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En quelques années et sans aucun système national de dons d’organe, la Chine est devenue le deuxième plus grand transplanteur mondial après les États-Unis. Chaque jour, elle continue de tuer entre 10 et 30 personnes – pour beaucoup des pratiquants du Falun Gong – pour leurs organes, afin de réaliser plus de 10 000 transplantations chaque année. La récente annonce d’un nouveau système national de dons d’organes en Chine ne sert qu’à cacher ce crime contre l’humanité.
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L’arrêt immédiat des prélèvements forcés d’organes en Chine
À l’occasion de la « Journée mondiale du don d’organes et de la greffe », nous demandons l’arrêt immédiat des prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience. Le gouvernement chinois utilise les prisonniers de conscience, majoritairement les pratiquants du Falun Gong, mais aussi les Ouighours, les Tibétains et les Chrétiens des églises à domicile, comme source d’organes (cœurs, poumons, foies, reins, pancréas) pour des transplantations illégales et non-éthiques. Depuis 13 ans, ce crime contre l’humanité continue à transgresser les principes directeurs de l’OMS sur la transplantation des cellules, des tissus et des organes humains, et la Déclaration d’Istanbul.
La France ne sait pas combien de citoyens vont à l’étranger pour recevoir une greffe
Dans le dernier rapport annuel de l’Agence de la Biomédecine :« Au plan national, trois cas de greffes pratiquées à l’étranger à partir de donneurs vivants non apparentés et rémunérés ont été rapportés lors de l’enquête quantitative annuelle auprès des équipes de greffe rénale et des centres de dialyse pour l’année 2013. » Mais ce chiffre ne concerne queles reins. Qu’en est-il des cœurs, des poumons et des foies ?
Plus de 100 000 pratiquants ont été assassinés pour leurs organes et ces pratiques continuent
En 2007, le rapport Prélèvements Meurtiers de Matas et Kilgour a révélé que les transplantations d’organes en Chine ce sont développées de façon exponentielle à partir de 1999, en parallèle avec l’extermination des pratiquants du Falun Gong et utilisent ces derniers comme source d’organes. Selon Ethan Gutmann,enquêteur et journaliste, 65 000 pratiquants ont été tués pour leurs organes entre 2000 et 2008 (source : Organesde l’Etat – abus de transplantation en Chine. http://www.organesdeletat.com). En 2013 le total de tués atteint plus de100 000 pratiquants.
Le nouveau système de dons d’organes en Chine est trompeur et insuffisant
Suite à l’annonce du PCC de réduire sa dépendance des organes des condamnés à morts dans un temps indéterminé, la déclaration du 16 septembre 2013 de DAFOH (article original Reuters 23/09/2013) révèle plusieurs failles de transparence, de traçabilité et de faisabilité du nouveau système de dons d’organes en Chine
450 000 signatures pour demander l’arrêt immédiat des prélèvements forcés d’organes en Chine
Depuis juillet 2013, 450 000 personnes ont signé la pétition DAFOH pour demander aux Haut-Commissaire des Nations Unies l’arrêt immédiat des prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine.
Contacts presse :
Harold KING, Contact DAFOH France
harold.king@dafoh.org – 06 86 37 24 71
Alain TONG, Président de l’Association Falun Gong France
alain.tong@laposte.net