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Lancement du Plan VIH belge par la Reine Mathilde de Belgique et la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe (Communiqué de presse)

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Lancement du Plan VIH par la Reine Mathilde de Belgique et la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe

 

Le 15 octobre 2013, Sa Majesté la Reine Mathilde de Belgique, Mme Zsuzsanna Jakab (directrice régionale de l’OMS pour l’Europe), M. Michel Sidibe (directeur exécutif du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida, ONUSIDA) et Mme Laurette Onkelinx (ministre fédérale belge des Affaires sociales et de la Santé publique) ont lancé le Plan VIH belge pour 2014-2019.

Le plan vise trois objectifs d’ailleurs parfaitement alignés sur le Plan d’action européen en matière de VIH/sida 2012-2015 de l’OMS :

  • diminuer les nouveaux cas d’infections au VIH tout en favorisant les conditions d’une sexualité épanouie et responsable ;
  • favoriser l’accès à des services et programmes de prévention, de dépistage, de soins et d’accompagnement de qualité, spécialisés en matière de VIH, dans le cadre d’un accès universel à la santé ;
  • diminuer toutes formes de stigmatisation et de discrimination, en particulier celles fondées sur le statut sérologique ou l’état de santé.

Mme Jakab a félicité Mme Onkelinx qui a dirigé l’élaboration du plan et réuni tous les ministres responsables de la santé, afin de s’assurer que la mise en œuvre soit coordonnée à l’échelle de l’ensemble du pays. Le plan a été formulé en consultation avec des acteurs nationaux et locaux et des groupes de la société civile, notamment des personnes vivant avec le VIH.
« La Belgique est intervenue promptement face au VIH dès les années 1980, s’est dotée de lois antidiscriminatoires et a garanti l’accès au traitement pour tous. Comme le pays a mené une action rapide, en luttant contre l’épidémie chez les consommateurs de drogues par injection et en adoptant les stratégies de réduction des risques recommandées par l’OMS, très peu de cas de VIH sont aujourd’hui imputables à l’injection de drogues », a déclaré Mme Jakab.

La prévalence du VIH est faible dans la population générale belge, et les cas se concentrent chez deux groupes vulnérables clés : les hommes ayant des rapports homosexuels et les migrants.

L’OMS déploie actuellement ses nouvelles lignes directrices consolidées relatives à l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour le traitement du VIH et sa prévention (Consolidated guidelines on the use of antiretroviral drugs for treating and preventing HIV infection) qui élargit les critères d’éligibilité pour les patients recevant un traitement antirétroviral. La Belgique a déjà appliqué un grand nombre de ces recommandations.

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