Salles d’attente : la CSMF rappelle que les médecins sont maîtres chez eux !
Toujours en quête de sensationnel, l’UFC-Que choisir s’en prend cette semaine aux salles d’attente et aux dépliants mis à la disposition des patients par les médecins qu’ils assimilent à de la publicité.
La CSMF, premier syndicat médical français, estime que cette nouvelle attaque en règle contre les médecins libéraux, qui survient après la diffusion de chiffres grossièrement truqués sur les prétendus « dépassements d’honoraires », est totalement déplacée et hors de propos.
En effet, la CSMF rappelle que la plupart des dépliants et prospectus mis à la disposition des patients dans les salles d’attente des cabinets des médecins libéraux, comme d’ailleurs des salles d’attente des établissements publics hospitaliers, sont des documents émanant des autorités sanitaires, dont la HAS, la Direction Générale de la Santé, des ARS, ainsi que de l’Assurance Maladie, et parfois même de certaines associations de patients. Ces documents participent à l’information des patients et, pour certains, relèvent de l’éducation thérapeutique. Il appartient à chaque médecin de déterminer ce qu’il souhaite diffuser dans sa salle d’attente.
Concernant les prétendues publicités, l’UFC-Que choisir, qui cherche à tout régenter, veut-elle aussi imposer la censure des pages de publicité contenues dans les journaux et magazines proposés dans les salles d’attente ?
Pour la CSMF, cette démarche intrusive de l’UFC-Que choisir, est non seulement inacceptable parce qu’elle veut censurer des messages de santé publique, mais surtout, parce que les salles d’attente appartiennent au cabinet médical et au médecin, qui est donc libre d’y diffuser les informations qu’il juge utiles au regard de sa patientèle.
La CSMF conseille à l’UFC-Que choisir d’arrêter là son intrusion dans les cabinets médicaux, car il est hors de question que, demain, il se permette de définir la couleur des peintures, la forme des chaises ou les espèces de plantes vertes autorisées, dans le but de se faire de la publicité. Les médecins libéraux sont encore maîtres chez eux et entendent le rester !