E3M, association regroupant les malades de myofasciite à macrophages, porte plainte contre X pour « faux, usage de faux, et escroquerie » devant le Procureur de la République. De plus, E3M se constitue partie civile aux côtés de Karen Bouillot et Stanley ANNAN pour « Atteinte à l’intégrité de la personne, Mise en danger de la personne/risques causés à autrui ». Karen et Stanley sont en effet atteints de myofasciite à macrophages suite à l’injection du REVAXIS (vaccin contre diphtérie, tétanos et poliomyélite) contenant des sels d’aluminium comme adjuvants.
Cette plainte sera déposée ce jour par Maître Jean-Paul Teissonnière au Tribunal de Grande Instance de Paris.
E3M rappelle qu’elle ne remet pas en cause le principe de la vaccination. Son action porte sur la question de la toxicité de l’aluminium utilisé comme adjuvant vaccinal.
Pourquoi ces plaintes ?
En 2008, Sanofi Pasteur MSD a « suspendu la commercialisation » du DTPolio Mérieux, vaccin sans aluminium, pour une « hausse importante d’effets indésirables ».
E3M a toujours contesté la réalité de cette hausse. E3M apporte maintenant la preuve que celle-ci a été « fabriquée » : des effets indésirables survenus en 2007 ont été artificiellement reportés sur 2008.
Les conséquences de cette falsification des données?
Du fait de l’absence du DTPolio®, Karen Bouillot et Stanley Annan ont dû être vaccinés avec le Revaxis3, qui contient de l’aluminium. Ils portent plainte, car ce Revaxis a détruit leur vie. Karen travaille difficilement à mi-temps. Epuisée, elle n’a plus de vie sociale. Stanley a dû arrêter des études pourtant très bien engagées. Il est maintenant déscolarisé. Seule perspective : l’allocation pour adulte handicapé (AAH).
Tous deux sont atteints de myofasciite à macrophages, maladie induite par l’aluminium vaccinal (cet adjuvant pourrait être à l’origine d’autres pathologies).
Ils sont la partie visible d’un phénomène que l’on cherche à ignorer. Combien de milliers de personnes atteintes de maladies dont on ignore l’origine (syndrome de fatigue chronique/encéphalomyélite myalgique par exemple) pourraient être en fait des victimes de cet adjuvant aluminique imposé par les industriels?
Les raisons de cette falsification des données ?
Une politique industrielle de « rationalisation » visant à retirer du marché nombre de « petits » vaccins peu chers. Nous le démontrons dans notre dossier « Suspension du DTPolio sans aluminium : les preuves d’une falsification des données ».
Le DTPolio®, sans aluminium, fait partie de ces « petits vaccins peu chers ». Mais il est le seul à correspondre à l’obligation vaccinale pour les enfants de moins de 6 ans. Difficile donc de le retirer du marché « en douce »! Ce retrait est alors « maquillé » en « suspension pour hausse importante d’effets indésirables » au mépris de tout principe de précaution.
Mais au-delà de cette disparition d’un vaccin fortement prescrit par les médecins généralistes, se pose la question de l’adjuvant « aluminium ».
Ce même industriel qui manipule les données refuse aussi toute remise en cause de son adjuvant, malgré les nombreuses alertes qui l’incriminent4.
Et il est consternant de constater qu’il justifie son choix en s’appuyant sur l’avis d’« experts » dont il finance une partie des travaux… Experts qui d’ailleurs se targuent d’être « indépendants de l’industrie pharmaceutique » !
Nous réaffirmons avec force :
Il est urgent que la population puisse avoir à sa disposition des vaccins sans aluminium. La Ministre de la Santé s’y était engagée lors de la campagne présidentielle5.
Il est urgent que la recherche soit financée à la hauteur des enjeux, et sur plusieurs années, de façon à ce que les conséquences de l’accumulation d’aluminium dans le cerveau soient connues au plus vite.
Il est urgent que les personnes en errance de diagnostic trouvent enfin des professionnels formés et informés sur les risques liés à l’aluminium.
Il est urgent que les personnes diagnostiquées « myofasciite à macrophages » trouvent enfin des professionnels acceptant de les prendre en charge, dans leur globalité (douleurs musculaires et articulaires, épuisement, déficits cognitifs, …).
Il est urgent que l’Agence du Médicament assume son rôle de protection de la population, ce qu’elle n’a pas fait vis-à-vis de ce retrait du DTPolio Mérieux par le fabricant.
Il est urgent que la Santé Publique soit préservée de l’appétit d’industriels peu scrupuleux.
Pour tout contact :
– Maître Jean-Paul Teissonnière : 06 07 88 17 55
– Didier Lambert, Président E3M : 06 72 41 20 21
– Suzette Pires, Vice-Présidente E3M : 06 86 81 17 18
– Yves Ketterer, Administrateur E3M : 06 65 08 32 91