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« Inégalités sociales de santé en lien avec l’alimentation et l’activité physique » (Etude)

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En France, comme dans d’autres pays, il existe de fortes inégalités sociales en santé comme le montrent les différences de morbidité et de mortalité selon la position d’un individu sur l’échelle socioéconomique. Par exemple, à 35 ans, les cadres supérieurs ont une espérance de vie supérieure de 6 ans par rapport aux ouvriers. Les habitudes de vie, comme la consommation d’alcool et de tabac, l’alimentation et l’activité physique sont reconnues comme des déterminants majeurs de la santé. Il existe un gradient social des comportements de santé qui se manifeste dès l’enfance et se prolonge jusqu’à la vieillesse.

L’un des nouveaux axes de la 3ème période du Programme national nutrition-santé (PNNS) (2011-2015) vise à réduire les inégalités sociales de santé en lien avec la nutrition (alimentation et activité physique). Dans ce cadre, la Direction générale de la santé (DGS) a sollicité l’Inserm pour établir un bilan des connaissances scientifiques sur les déterminants de la différenciation sociale dans le champ de la nutrition et sur les différentes stratégies d’interventions qui pourraient être utilisées pour réduire ces inégalités.

Pour répondre à cette demande, l’Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d’experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, économie de la santé, recherche clinique et géographie.

L’analyse par les experts des données issues de la littérature scientifique internationale récente a permis d’évaluer les disparités nutritionnelles selon la position socioéconomique des individus. Les facteurs sociaux, culturels, économiques et environnementaux qui participent à la construction des inégalités sociales de nutrition ont été analysés. Les experts ont également étudié l’impact des interventions et des politiques de prévention en fonction de la position socioéconomique et identifié les stratégies les plus à même de réduire les inégalités sociales dans le domaine de l’alimentation et de l’activité physique.

En conclusion, les experts proposent de concevoir et promouvoir des programmes qui apportent des bénéfices à la fois à l’ensemble de la population mais aussi des actions qui s’adressent aux différents groupes sociaux en fonction des risques et besoins auxquels ils sont confrontés.

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – Inégalités sociales de santé en lien avec l’alimentation et l’activité physique

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