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« Fichier ADELI : rapport accablant du ministère de la santé (DREES) » (Communiqué de presse)

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Alors qu’il vient de publier son rapport « Les professions de santé au 1er janvier 2014 – Document de travail, Série statistiques, n°189, juin 2014 », le Ministère de la santé pointe les approximations chroniques du fichier ADELI, notamment concernant les infirmiers. Un constat qui plaide en faveur de l’inscription obligatoire à l’Ordre national des infirmiers pour des statistiques fiables à l’instar des autres grandes professions de santé disposant d’un ordre. Un outil indispensable pour mener une politique d’organisation de l’offre de soins.

Dans sa publication « Les professions de santé au 1er janvier 2014 – Document de travail, Série statistiques, n° 189, juin 2014 » du 27 juin dernier, la DREES indique clairement en page 6 « Malgré les différentes opérations qualité mises en œuvre au fil des années (cf. infra) et l’obligation légale d’inscription, le répertoire Adeli présente des fragilités qui justifient que l’on considère avec précaution les statistiques présentées ici. Tout d’abord, les professionnels ne sont pas réellement incités à se désinscrire du répertoire (l’inscription étant gratuite) lorsqu’ils cessent leur(s) activité(s) temporairement ou définitivement. Par ailleurs, les professionnels ne signalent pas systématiquement les changements de situations professionnels (mode d’exercice, département d’exercice par exemple). Enfin, certains professionnels (c’est notamment le cas pour les infirmiers) semblent tarder à faire enregistrer leur diplôme au répertoire. Ainsi, le répertoire Adeli sous-estime potentiellement les jeunes professionnels en activité et sur représente les plus âgés. ». Chaque année, la DREES publie de telles statistiques tout en reconnaissant qu’elles sont fausses !

Une nécessité impérieuse de disposer de statistiques fiables pour une offre de soins optimisée.

« Une des principales priorités de la future loi de santé est d’organiser sur chaque territoire une offre de santé accessible à tous. Comment peut-on viser un tel objectif à partir de statistiques que le ministère de la santé reconnait lui-même comme étant erronées et surévaluées ? Cet aveu prouve que l’administration ne peut tout faire et qu’elle doit s’appuyer sur les acteurs de la santé. L’inscription obligatoire au tableau de l’ordre avec une cotisation modique constitue, comme le reconnait le ministère, un mécanisme assurant la production de statistiques actualisées et fiables. J’appelle donc le ministère de la santé, les agences régionales de santé et les établissements employeurs à travailler en partenariat avec l’Ordre et à promouvoir l’inscription au tableau  » souligne Didier Borniche, Président de l’Ordre national des infirmiers.

Un des apports très utiles des ordres professionnels réside dans les atlas démographiques qu’ils éditent. Pourquoi ne pas reconnaitre alors cette utilité à l’Ordre national des infirmiers ? Pourtant, des déclarations souvent contradictoires de la Ministre de la santé elle-même semblent remettre en cause cette utilité. Comme tous les ordres professionnels, l’Ordre des infirmiers est pourtant un partenaire essentiel des pouvoirs publics dans la mise en œuvre de la politique de santé et d’accès aux soins.

À propos de l’Ordre national des infirmiers

Avec plus de 155 000 inscrits, l’Ordre national des infirmiers est le deuxième des sept ordres de professions de santé en France. Chargé par la loi de veiller au maintien des principes éthiques et au développement la compétence, indispensables à l’exercice de la profession, l’Ordre contribue à promouvoir la santé publique et la qualité des soins. Il participe au suivi de la démographie de la profession d’infirmier et étudie l’évolution prospective des effectifs de la profession au regard des besoins de santé. Il accomplit ses missions par l’intermédiaire des conseils départementaux, des conseils régionaux ou interrégionaux et du conseil national de l’ordre.

Contacts presse :

Vanessa IBARLUCEA – Comfluence
01 40 07 98 20 – 06 87 06 69 44
vanessa.ibarlucea@comfluence.fr

Karim MAMERI – secrétaire général de l’Ordre
06 21 75 54 59
secretariatgeneral.cnoi@ordre-infirmiers.fr

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