Les associations UNAIBODE et AEEIBO ont pris connaissance du projet de loi relative à la santé. De prime abord, les Ibode ne semblent pas être un sujet important par ce projet ni même les infirmiers… et pourtant, au regard du discours de Madame la Ministre Marisol Touraine, les champs à investir par les Ibode semblent nombreux. Les associations pensent qu’il est primordial, avant de créer des nouveaux métiers, de faire évoluer les métiers existants tout en respectant lesorientations de la loi.
Le métier d’Ibode s’inscrit complétement dans les fondements de la prévention puisque la gestion des risques en est une des principales composantes. L’UNAIBODE et l’AEEIBO font remarquer depuis des années l’importance d’avoir des professionnels de santé formés au grade de Master pour assurer la sécurité dans les blocs opératoires. Ce métier peut encore évoluer dans la prévention des risques en élargissant les activités de l’Ibode par des consultations pré et post opératoires. Et ceci d’autant plus que la chirurgie ambulatoire est en pleine expansion. L’Ibode exerce des activités d’aide opératoire, instrumentiste et circulant en per opératoire et en salle d’intervention. Développer un quatrième rôle en lien avec la régulation du programme opératoire semble un axe de développement du métier évident et qui permettrait de tendre encore vers l’efficience des blocs opératoires.
Prévention, amélioration de la prise en charge des patients, innovation… autant de visions du métier d’Ibode que l’UNAIBODE et l’AEEIBO défendent depuis des années. C’est pourquoi, les 2 associations demandent de :
· permettre aux jeunes infirmiers d’accéder à la formation Ibode dès la fin de leur licence infirmière ;
· finaliser le processus d’accès au Diplôme d’Etat d’infirmiers de bloc opératoire par voie de la Validation des Acquis de l’Expérience en reprenant le référentiel de formation dans le cadre de la réingénierie des Diplômes de Santé.
L’UNAIBODE et l’AEEIBO déplorent que cette loi ne se préoccupe absolument pas de l’inefficacité des organes de contrôle et ne proposent aucune réforme d’envergure permettant de lutter contre l’emploi de personnel non qualifié dans les blocs opératoires.
L’UNAIBODE et l’AEEIBO insistent sur la lassitude ressentie par les IBODE face à la lenteur des vraies réformes malgré toute leur patience et leur ténacité.
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