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« Signature de l’acip : la vérité » (Communiqué)

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L’ACIP n’a pas été signé le 6 novembre avec l’UNCAM, ce qui ne veut pas dire, comme certains l’affirment, qu’il ne le sera pas un jour.

Un seul syndicat, un syndicat de sages-femmes, a accepté que l’UNPS signe le texte proposé.

Un syndicat de médecins, MG-France, deux syndicats infirmiers, le SNIIL et CI, et un syndicat de pharmaciens, l’USPO, se sont courageusement abstenus.

Tous les autres syndicats membres de l’UNPS présents lors de la séance plénière ont voté contre la signature de l’ACIP par l’UNPS et ont demandé la poursuite des négociations.

Le texte proposé par l’UNCAM au mois de septembre était inacceptable

L’Onsil a été le seul syndicat à demander au Directeur Général de l’UNCAM, dès la première réunion de négociation, d’éclaircir certains points et de révéler le contenu d’autres articles importants comme la rémunération, pour permettre une discussion rapide et efficace.

L’Onsil n’a pas accepté de rentrer dans des discussions inutiles et stériles sur des détails puisque l’essentiel était tu.

L’Onsil n’a pas considéré les négociations comme un jeu ou un théâtre.

L’Onsil a exigé le meilleur pour les professionnels de santé en général et pour les infirmiers en particulier, la reconnaissance de leur rôle propre qui comprend la coordination, et la rémunération qui en découle.

L’Onsil a fait remarqué qu’il était impossible de faire de la coordination car les outils qui l’a permettrait n’existent pas

L’Onsil a été déterminée et combative.

Si tous les syndicats en avaient fait de même, au lieu de défendre des intérêts particuliers, un accord satisfaisant serait certainement signé aujourd’hui.

L’Onsil ne peut que se réjouir de l’adhésion massive des syndicats à son premier et unique avis.

L’Onsil regrette le temps perdu

Monsieur Nicolas REVEL, nouveau Directeur Général de l’UNCAM, et Madame la Ministre de la Santé sont maintenant devant leurs responsabilités :

• reprendre ou pas une discussion sur la coordination des soins avec les syndicats représentants les professions de santé.

• permettre ou pas aux ARS de gérer cette coordination

• reconnaître ou pas une compétence de coordination de soins aux professionnels de santé et en particulier aux infirmiers, infirmiers présents sur tout le territoire français 365 jours par an et 24h sur 24.

L’Onsil ne baisse pas les bras, ne cache pas ses choix derrière une abstention et ne critique pas une décision courageuse qui est de ne pas accepter un accord vide de sens et de reconnaissance, et de mettre les politiques devant leurs responsabilités.

Pour l’Onsil, grâce à qui une bataille a été gagnée, le combat continue pour une reconnaissance justifiée des compétences des infirmiers à domicile.

COMBATTRE, C’EST AVANCER.

ACCEPTER, C EST CONSERVER.

Béatrice Galvan, Présidente

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