Encore une fois on croit rêver et on hésite : s’agit-il d’une tentative d’autocritique de la part du SNIIL, ce qui serait fort louable, ou d’un canular de début d’année; à moins qu’il ne s’agisse d’un texte purement démagogique signant l’entrée en campagne électorale pour les URPS ?
Ce syndicat, chantre des maisons de santé pluri professionnelles (MSP), nous dit pis que pendre et nie ce qu’il a défendu pendant des années.
Et en particulier depuis la loi HSPT de Madame BACHELOT qui a valu à sa présidente de se faire décorer de la légion d’honneur !
On sait depuis longtemps que les MSP représentent la fin du peu d’indépendance dont peuvent disposer les infirmières libérales, sans parler de la négation de notre rôle propre, pour cause de non-application de la loi (décret de compétence). Déjà son acharnement à défendre la DSI en disait long. SEULE L’ONSIL DÉFENDAIT ET DÉFEND TOUJOURS LA CONSULTATION INFIRMIÈRE.
Pendant des années on nous a expliqué que les délégations de tâches seraient merveilleuses, qu’elles permettraient aux infirmières libérales de découvrir de nouvelles terres et patatras ! Voilà que maintenant on se fiche de nous, qu’on nous prend pour des idiots, que seuls les médecins ont droit à la parole. Ce que nous n’avons pas cessé de dénoncer au cours des négociations de l’avenant N° 2 à l’ACIP.
L’Onsil a refusé, en partie pour cette raison de signer cet avenant, pendant que le SNIIL, absent pour le vote, donnait pouvoir à MG FRANCE pour s’abstenir.
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