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Une étude IVI révèle qu’il est possible d’enrayer la transmission de maladies telles que le diabète et l’obésité (Communiqué)

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La génétique de la reproduction et la médecine régénérative sont des solutions à la transmission de maladies et à l’infertilité. Ce sont deux des thèmes pivots que les 1000 experts en médecine de la reproduction, venus du monde entier, ont abordé lors du 6ème Congrès International IVI qui s’est déroulé à Alicante du 23 au 25 avril 2015.

« Le domaine de la procréation assistée ne consiste pas seulement à permettre aux patientes qui ne peuvent pas concevoir naturellement de les aider à tomber enceinte. La médecine reproductive se préoccupe également de l’éradication de maladies génétiques et aux autres troubles provoqués par ces dernières, comme les fausses couches à répétition, les bébés nés avec des problèmes, dont certains plus fréquents que nous pensons, comme le diabète ou l’obésité « , a souligné Antonio Requena, directeur médical de Grupo IVI, lors de la conférence de presse. «La médecine régénératrice dans la reproduction assistée a également fait un bond en avant avec la naissance en septembre dernier du premier bébé conçu après une greffe de l’utérus. Depuis, trois autres grossesses obtenues grâce à cette technique sont arrivées à terme et une autre grossesse est actuellement en cours « , a-t-il ajouté.

Les origines maternelles des maladies de l’adulte

Une étude intitulée « Les origines maternelles des maladies de l’adulte. L’utérus peut être plus important que la maison », menée par le chercheur Felip Vilella et la Fondation IVI, sera présentée lors de ce congrès et mettra en évidence comment l’endomètre est capable de sécréter des molécules qui modifient l’embryon de façon transcriptomique, entrainant une modification épigénétique.

«Ces résultats démontrent qu’il y a un échange entre l’endomètre et l’embryon. L’endomètre peut en effet provoquer une modification épigénétique de l’embryon qui montre le processus de transmission de maladies telles que le diabète et l’obésité », a expliqué le Dr Requena à la conférence de presse de présentation du Congrès. «Cette étude permet de prévenir ces types de maladies lorsque leur cause est épigénétique. Sachant que cette transmission existe, nous serons désormais capable de découvrir comment l’enrayer et mettre fin à la prédisposition des mères obèses d’avoir des enfants obèses « , a-t-il poursuivi.

L’échange épigénétique révélé par la recherche de Felip Vilella concerne également la grossesse avec don d’ovocytes, à partir du moment où un lien s’établit entre l’endomètre de la mère et l’embryon au stade de l’implantation, indépendamment de l’origine génétique de ce dernier. « Ceci est une preuve de plus qu’il y existe bien un échange entre les mères et leurs enfants dans l’utérus, indépendamment de la provenance de l’oeuf», a conclu Requena au regard de cette étude qui a remporté le prix scientifique de la « Society pour l’Investigation Reproductive ».

La transplantation d’utérus

L’infertilité utérine touche 200 000 femmes en Europe. L’absence d’utérus à la naissance, la perte de l’utérus après une hystérectomie ou la non-fonctionnalité de l’utérus en termes de reproduction sont des causes d’infertilité. La greffe de l’utérus est une solution qui est encore en phase expérimentale, mais qui a déjà montré des résultats positifs en termes de naissances.

Le Docteur Mats Brännström, qui a obtenu, l’an dernier, la première naissance dans le monde après une greffe de l’utérus, est intervenu à la conférence de presse pour présenter la possibilité de bloquer les transmissions dans le domaine de la médecine régénérative, et il a souligné «l’importance de poursuivre les recherches de cette méthode relativement efficace pour mettre la fin de l’infertilité utérine « .

« En 2013, nous avons extrait neuf utérus provenant de donneurs vivants pour la transplantation sur huit femmes qui étaient nés sans utérus et une femme dont l’utérus a été enlevé après un cancer du col utérin », a expliqué Brännström. « Deux des patientes ont rencontré des problèmes durant les premiers mois et ont subi une hystérectomie. Les sept autres ont subi le transfert d’embryon, après avoir présenté des menstruations régulières deux mois après la transplantation. La première naissance a eu lieu en Septembre 2014 : un bébé né à 31 semaines + 5 jours en raison d’un problème de pré éclampsie maternelle. Après cette naissance il y a eu deux autres naissances sans problèmes maternels, et deux fausses couches. Il y a actuellement un autre grossesse en cours. L’échec d’implantation s’est produit sur seulement un patient après quatre transferts d’embryons  » conclut le médecin.

Ainsi sur les 9 transplantations d’utérus, 4 patientes ont pu devenir mères.

A propos d’IVI

IVI, fondée en 1990, est la première institution médicale en Espagne entièrement dédiée à la reproduction assistée. Aujourd’hui, elle compte 36 cliniques dans 8 pays et est le leader européen en médecine de la reproduction. Depuis cette date, IVI a contribué à la naissance de plus de 100.000 enfants grâce à la mise en œuvre de méthodes de reproduction assistée particulièrement innovantes.

Pour en savoir plus : http://www.ivi-fertility.com/fr/

Notes

· Depuis septembre 2014, suite à la naissance de trois bébés nés après une transplantation d’utérus, cette méthode est désormais reconnue comme très efficace pour traiter l’infertilité utérine.

· La médecine régénérative permet d’éradiquer les maladies génétiques, comme l’obésité et le diabète, après avoir mis en évidence l’existence d’un échange entre l’endomètre et l’embryon.

> Contact Presse :

Sophie Faroux :
01 73 79 50 76 – 06 52 21 17 30
sfaroux@pointvirgule.com

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