« Il est de notoriété publique que le financement de la protection sociale française connaît des difficultés majeures, affichant un déficit et une dette en croissance permanente qui atteint plus de 250 milliards d’euros. Depuis sa création le 22 mai 2014, Liberté Sociale n’a cessé de formuler des propositions de réforme profonde de notre système social, notamment en introduisant la concurrence entre les organismes d’assurances sociales.
Plusieurs membres de Liberté Sociale viennent de recevoir des convocations de la brigade de répression de la délinquance astucieuse dans le cadre d’une enquête préliminaire d’une procédure pénale ouverte des chefs « d’incitation d’assujetties à ne pas se conformer aux prescriptions de la législation de la sécurité sociale… » un motif d’autant plus incompréhensible que dans les statuts comme dans les publications de Liberté Sociale, il n’est nullement questions de détruire la sécurité sociale française mais bien de trouver un moyen de la financer pour sauvegarder ses principes essentiels et la rendre juste et équitable.
Une telle procédure judiciaire constitue donc ni plus ni moins qu’une atteinte grave aux libertés et en particulier à la liberté d’expression. Quelques semaines après les événements de Charlie Hebdo, alors que l’on a vu nos dirigeants revendiquer la liberté d’expression, les membres dirigeants de liberté sociale subissent une lourde entrave à cette liberté d’expression. On menace d’emprisonnement des citoyens pour la simple raison qu’ils défendent une liberté, celle du choix de sa protection sociale.
Dans la patrie des droits de l’homme et de Voltaire, il ne serait donc pas possible de s’exprimer sur le domaine de la protection sociale sans subir immédiatement une agression assortie de procédure d’intimidation de la part de l’Etat ?
Liberté Sociale a fait des propositions qui sont certainement plus responsables que ce qui a été présenté depuis des décennies par les dirigeants politiques successifs en charge de l’exécutif. Aucun d’entre eux n’a su équilibrer les finances de notre protection sociale. Aucun d’entre eux n’a pu empêcher la dégradation des prestations auprès des chefs de petite entreprise, des artisans, les commerçants, des agriculteurs… Aucun d’entre eux n’a su protéger de la faillite de nombreuses entreprises françaises en raison des charges qui leur incombaient alors que les prestations versées étaient de plus de gens plus inéquitables.
La législation récemment renforcée par la volonté de madame Touraine d’étouffer toute contestation sur les finances sociales est une atteinte inacceptable aux droits fondamentaux de la république pour lesquels elle a soi disant défilé il y a quelques semaines.
Les manoeuvres intolérables de l’état français pour nous faire taire ne resteront pas sans réponses et les juridictions compétentes françaises et européennes seront saisie si cette procédure n’est pas immédiatement annulée. »
Christian Couturier
Président de Liberté Sociale
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