La journée a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur la maltraitance des personnes âgées.
« Le plus souvent à domicile pour les familles (où se déroulent 80% des maltraitances contre 20% en établissement), à domicile ou en établissement pour les professionnels, les difficultés (hormis les cas précédents) naissent de l’épuisement des uns et des autres ; ces actions involontaires s’apparentent plus à une insuffisante bien-traitance : prise en compte incomplète des attentes de la personne, délais trop longs dans la réponse, accompagnement trop rapide dans les actes quotidiens, écoute insuffisante … Au-delà de l’amélioration de l’information et de la formation, l’essentiel reste la nécessité d’augmenter le nombre de professionnels aidant les personnes âgées à domicile ou en établissement, détaille l’AD-PA. La Cour des Comptes rappelait dans son rapport de 2005 que les besoins des personnes âgées sont couverts à moitié dans notre pays. A quelques jours du lundi de Pentecôte, on voit bien comment l’organisation des financements est le rempart indispensable à la promotion de la bientraitance. »