Le Docteur Giroud avait fait appel de la sanction de l’« Avertissement » qui lui avait été infligé en première instance par la chambre régionale de l’Ordre des médecins d’Ile de France pour des propos anti-confraternels prononcés à l’encontre des médecins de SOS Médecins.
Il avait ainsi présenté le 15 décembre 2011 les résultats d’une enquête interne sur le partenariat avec les associations SOS Médecins en faisant état, sans aucune justification, de délais de réponse insatisfaisants et d’une supposée priorité donnée par SOS Médecins aux patients les plus favorisés.
La Chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins a confirmé le 5 mai 2015 la sanction prononcée par les premiers juges en qualifiant la faute commise par le Docteur Giroud de « manquement grave à l’obligation de confraternité, ainsi qu’à l’interdiction de tout acte de nature à déconsidérer la profession ».
Le Docteur GIROUD peut former un pourvoi en cassation contre cette décision devant le Conseil d’Etat dans les deux mois à compter de la notification de cette décision.
Cette condamnation doit mettre un terme à un épisode regrettable dans les rapports entre les deux organisations chargées d’animer deux réseaux majeurs de la réponse aux urgences médicales comme le souligne la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre dans sa décision.
Il est toutefois important de noter que ces relations ont continué à être tout à fait satisfaisantes et d’une grande efficacité au niveau local entre les associations SOS Médecins et leur SAMU.
SOS Médecins France souhaite donc que la page soit tournée et qu’une nouvelle et fructueuse collaboration puisse à nouveau s’instaurer au niveau national, entre SOS Médecins France et SAMU-Urgences de France, dans l’intérêt des patients et dans la défense de la Permanence de Soins ambulatoire, en particulier en 2ème partie de nuit qui est, actuellement, fort injustement attaquée dans certaines régions.
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