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Plusieurs ONG demandent aux Nations-Unies de mettre la Chine face à la question des prélèvements forcés d’organes (Communiqué)

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Quatre des plus importants groupes internationaux des Droits Humains sollicitent les Nations-Unies afin qu’elles utilisent leur influence pour arrêter les prélèvements forcés d’organes en Chine et pour coordonner les efforts pour rendre la médecine de transplantation éthique et sûre.

Dans une lettre ouverte, datée du 3 août 2015, Doctors Against Forced Organ Harvesting, le Nonviolent Radical Party, Transnational and Transparty, la branche Suisse de la Society for Threatened Peoples et laInternational Society for Human Rights sollicitent son excellence Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Droits Humains pour les Nations-Unies, pour passer de la parole aux actes en confrontant la Chine aux prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience, particulièrement les pratiquants du Falun Gong, et autres groupes minoritaires comme les Ouïghours, lesTibétains et les Chrétiens.

« En tant qu’organisations dédiées à protéger les droits humains, nous sommes profondément inquiets du phénomène des prélèvements forcés d’organes – l’obtention d’organes humains sans consentement libre et volontaire – sur les prisonniers de conscience en Chine, ce qui représente un crime contre l’humanité et viole les valeurs les plus importantes de la Charte des Nations-Unies, » ont écrit les auteurs.

La Lettre au Haut-Commissaire fait suite au séminaire du 24 juin 2015 aux Palais des Nations à Genève, qui examina le trafic d’organes humains obtenus par la force. Il s’agit d’une pratique que les observateurs internationaux disent continuer sans aucune baisse d’intensité, malgré les affirmations et les déclarations du Gouvernement de la République Populaire de Chine.

En plus de demander au Nations-Unies de prêter son autorité et ses ressources dans l’effort mondial pour arrêter cette pratique en Chine, les organismes demandent également la création d’un groupe de travail au sein des Nations-Unies, dédié à l’arrêt de toutes formes d’abus de la médecine de transplantation dans le monde. Ce groupe de travail ne serait pas limité au tourisme de transplantation et au marché noir, mais inclurait les prélèvements forcés d’organes sur les prisonniers de conscience, cible très vulnérable. En effet, les prisonniers de conscience, vivant ostracisés, courent le grand risque d’être utilisés pour fournir le marché de transplantation « à la demande » en Chine et, ainsi, de disparaître dans les « souterrains » des hôpitaux militaires chinois. Ces victimes sont, depuis plus d’une décennie, la pierre angulaire du bond miraculeux du marché de la transplantation en Chine. Cette pratique continue à défier toutes les explications rationnelles pour l’obtention éthique d’organes.

« Les victimes et les sans voix », qui sont tués pour leurs organes dans un pays où le gouvernement a ratifié la Charte des Nations-Unies, espèrent voir la lumière du lendemain » ont écrit les organismes dans leur lettre, exhortant très clairement à ce que « ces crimes contre l’humanité s’arrêtent immédiatement. »

 


Contact presse 
:

Damon Noto, MD

Spokesperson DAFOH

+ 1-917-912-4858

Damon.Noto@dafoh.org

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