« Le Gouvernement a annoncé le 17 mars 2015, pour la première fois depuis 2010, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires bloqué depuis 6 ans. Après une perte de pouvoir d’achat de 8% depuis 2010, cette augmentation générale de salaire de 1.2% va se faire en deux temps : 0.6% en juillet 2015, puis 0.6% en février 2017.
« Des progrès, mais peut mieux faire » estime Thierry Amouroux, Secrétaire Général du SNPI CFE-CGC, syndicat des infirmiers salariés, « car le compte n’y est pas, au regard des pertes subies depuis 6 ans ! ». Ce geste pour les fonctionnaires va dans le bon sens, en complément de la réforme PPCR sur les grilles indiciaires, qui va permettre l’intégration d’une partie symbolique des primes dans le traitement de base (donc compter pour le calcul de la retraite), puis d’ici 2019 revaloriser les salaires des infirmières de catégories A et B.
Depuis 2010, avec l’inflation, les prix augmentaient alors que les rémunérations des fonctionnaires stagnaient, ce qui a aboutit à une perte de pouvoir d’achat de 8%, car dans le même temps les charges sociales augmentaient chaque année pour rejoindre celles du secteur privé. Le salaire mensuel moyen net dans la fonction publique hospitalière (FPH) est inférieur à celui du secteur privé.
Avec ce dégel du point d’indice, en juillet prochain, le salaire d’une infirmière en hôpital public augmentera de 9€ par mois en début de carrière, et de 15€ par mois en fin carrière. Même chose en février 2017.
Les salaires des fonctionnaires sont calculés selon des modalités complexes, avec :
un traitement de base, qui s’établit en multipliant la valeur du point d’indice (4,63 euros depuis 2010) par l’indice du grade (métier de l’agent)
et diverses primes et indemnités (qui ne comptent pas pour le calcul de la retraite)
dont sont retranchées les cotisations sociales (CSG, CRDS…) ».
Contact presse : Thierry Amouroux, 06.16.28.88.28