Les pics de pollution aux particules fines sont de plus en plus fréquents et intenses, et des données épidémiologiques montrent que les femmes enceintes exposées ont plus de risques d’avoir des bébés de faibles poids, entraînant aussi des risques de développer certaines pathologies comme le syndrome métabolique. Les premiers résultats d’un projet de recherche* coordonné par l’Inra montrent chez l’animal que l’exposition maternelle chronique aux gaz d’échappement de moteur diesel muni de filtre à particules (comme pour les voitures vendues en Europe) pendant la gestation entraine des effets délétères sur la croissance et le métabolisme des fœtus en première et deuxième génération. Les scientifiques établissent aussi pour la première fois que des nanoparticules de diesel inhalées sont capables de traverser la barrière placentaire et d’atteindre le sang fœtal.
Contact scientifique :
Pascale Chavatte-Palmer
Coordinatrice du projet ANR « Effets de la Pollution Atmosphérique sur la fonction Placentaire et le développement Post-natal »
T. 01 34 65 25 58
pascale.chavatte@jouy.inra.fr
Unité mixte de recherche BDR « Biologie du Développement et Reproduction » Inra-ENVA
Département scientifique « Physiologie animale et systèmes d’élevage »
Centre Inra de Jouy-en-Josas
Contact presse : Inra – service de presse – 01 42 75 91 86 ou presse@inra.fr