« Tous donneurs sauf opposition écrite et signée
Dans le cadre de la loi santé, un amendement a été voté visant à renforcer le principe du consentement présumé pour le don d’organes. En effet, ce principe déjà en place depuis 40 ans était méconnu des Français (13%). La loi avait été amendée deux fois, perdant ainsi son sens et sa substance.
A la vue de l’inquiétante augmentation des patients en attente, la Fondation Greffe de Vie, le Collectif Greffes+ et le Député Jean Louis TOURAINE ont décidé d’agir par le biais d’un amendement, qui a été repris et modifié par le Gouvernement en concertation avec les milieux professionnels et associatifs afin d’obtenir un consensus sur ce texte. Ce décret, qui rentrera en vigueur le 1er janvier 2017, a été publié au journal officiel le 14 août 2016.
- Soit principalement en s’inscrivant par écrit dans le registre du refus géré par l’Agence de la Biomédecine
- Soit en l’ayant formulé par écrit et avoir transmis cet écrit à ses proches
- Soit par l’écrit d’un proche, FAISANT VALOIR l’opposition expresse (nette et précise) du défunt de son vivant reprenant » précisément le contexte et les circonstances de son expression « ; et cet écrit devra être signé.
De nouveaux espoirs naissent pour les patients en attente car nous devrions très rapidement atteindre un taux de refus aux alentours de 20 % correspondant à la réalité contre 40 % aujourd’hui. Ceci représente un potentiel d’environ 1000 à 1500 greffes supplémentaires chaque année.
Cette loi fera de la France un exemple de solidarité, une solidarité sans contrainte qui reprend les valeurs de notre République
Fraternité : Nous sommes tous considérés comme donneurs par fraternité, nous sommes tous solidaires.
Liberté : Nous sommes tous libres de notre « propre » décision et de son respect. Nous sommes aussi tous libres de nous opposer confidentiellement si nous le souhaitons.
Egalité : Nous sommes tous égaux devant la greffe et cela quel que soit notre choix face au don »