Pour la troisième année consécutive, avec l’aide de partenaires de la région, l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) lance officiellement sa grande campagne d’appel à la générosité publique, le Défi Rose, avec un événement-phare : une vente aux enchères de prestige au Palais de la Bourse à Marseille le mercredi 5 octobre 2016.
Depuis trois ans, entre octobre et décembre, l’IPC appelle le public de la région à soutenir la recherche contre le cancer du sein. Cette opération, baptisée le Défi Rose de l’IPC, permet de soutenir un programme de recherche en médecine dite moléculaire et prédictive, à partir du séquençage systématique des gènes des tumeurs de patientes prises en charge pour un cancer du sein. Ce séquençage systématique et exhaustif vise à améliorer la prise en charge des patientes, soit en trouvant des alternatives thérapeutiques pour celles qui sont en échec de traitement, soit en allégeant des traitements lourds qui ne seraient pas efficaces selon les profils génétiques des anomalies tumorales.
Le cancer du sein se soigne de mieux en mieux. Selon l’INCa, l’Institut National du Cancer, la mortalité par cancer du sein a globalement diminué de 1,5 % par an entre 2005 et 2012 en France. Etaujourd’hui, les taux moyens de guérison approchent les 90 % pour les formes localisées de cancer du sein. Pour progresser encore dans la prise en charge et lutter contre les 10 % d’échecs, mieux traiter les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique ou localement avancé, réfractaire aux médicaments classiques, l’IPC intensifie ses programmes de recherche sur la résistance thérapeutique.
« À chaque patiente et à sa tumeur, un marquage moléculaire peut être associé, telle une empreinte unique, explique le Professeur Anthony Gonçalves, co-responsable de ce programme de recherche. Par conséquent, pour mieux prendre en charge les 10 % de femmes non guéries à 5 ans, il faut analyser en profondeur et de façon exhaustive les anomalies moléculaires à l’intérieur de la tumeur grâce au séquençage à haut débit et à l’analyse génomique, puis comprendre d’où provient la résistance aux traitements pour chercher à la contourner et ajuster le parcours de soins. »
Depuis la mise en place de ce programme de recherche en 2014, près de 1 000 dossiers ont été traités, cancers du sein et autres tumeurs solides confondues, dans le cadre de Réunions de concertation pluridisciplinaires de médecine moléculaire et prédictive, afin de trouver les traitements les mieux adaptés.
Lire le communiqué : cpdefirose2016
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