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L’U.ME.SPE.-CSMF conteste l’impact financier supposé de la convention (Communiqué)

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« Le rapport de la CARMF, qui publie chaque année les revenus des médecins libéraux, met en lumière le recul important des chiffres d’affaires de certaines spécialités en 2015, en particulier les spécialités cliniques. Les chiffres oscillent entre -0,94% pour la rhumatologie et -5,55% pour la gynécologie, en passant par -2,6% pour l’endocrinologie et -4,43% pour la pédiatrie.

Parallèlement, la CNAM assure le service après-vente de la convention et affirme que tous les médecins verront une augmentation substantielle de leur chiffre d’affaires, entre 3 000 et 16 000 euros.

Les chiffres avancés sont le résultat de manipulations de données qui sont loin de refléter la réalité. Ces montants ne se concrétiseraient au mieux qu’à la fin 2019 et représenteraient les évolutions tarifaires après plus de quinze ans de blocage de la valeur de l’acte médical. Ils sont également calculés à partir d’un volume d’actes cliniques hypothétique. Ainsi, les 10 000 euros supplémentaires supposés dont devraient bénéficier les pédiatres reposent sur une hypothèse du maximum possible et de l’utilisation systématique de majorations spécifiques toujours plus complexes. De même, le coût de l’ASV est noté comme un avantage « protection sociale » sonnant et trébuchant, alors que le médecin la finance en partie ! La CNAM inclut aussi l’impact du forfait structure qui, rappelons-le, est soumis à l’accord de l’UNOCAM.

Enfin, c’est oublier les aléas de l’ONDAM et de l’augmentation des charges financières.

Le directeur de la CNAM a beau essayé de nous faire croire au Père Noël avant l’heure, les médecins libéraux ne sont pas dupes.

L’accessibilité aux soins et le service médical rendu aux patients vont encore régresser et notre système de soins continuera à se dégrader, comme les Français le pensent et que les études le montrent.

Ce désastre peut être évité. Donnons des moyens financiers à ces spécialités en valorisant leur expertise pour redynamiser la qualité et ainsi l’efficience des prises en charge.

L’U.ME.SPE.-CSMF interpelle les candidats à l’élection présidentielle : laisseront-ils disparaître les médecins spécialistes libéraux ? Laisseront-ils disparaître des spécialités entières comme la pédiatrie, l’endocrinologie, la psychiatrie ou la rhumatologie ? »

 

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