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Conditions d’exercice des directeurs, ingénieurs, attachés et cadres dans les GHT : le SMPS rencontre le cabinet de la ministre de la Santé (Communiqué)

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Le 1er décembre 2016, Jérémie Sécher et Catherine Latger ont rencontré le directeur adjoint du cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé et son équipe.

Ce rendez-vous a été l’occasion de souligner les enjeux de mise en œuvre des GHT dans les territoires, en particulier les difficultés et la complexité dans la mutualisation des fonctions supports.

Le SMPS a également rappelé que les revendications relatives à la fusion des corps de direction n’étaient pas les siennes et que ce sujet ne saurait être prioritaire par rapport aux enjeux statutaires et de conditions d’exercice qui impactent les collègues directeurs, ingénieurs, attachés et cadres de santé.

Pour chaque catégorie, le SMPS a rappelé son attachement à des évolutions rapides : 

  • Pour les directeurs d’hôpital, la publication rapide des textes sur les emplois fonctionnels ; la reconnaissance de l’exercice statutaire pour les chefs et pour les adjoints ; l’alignement sur les administrateurs civils ; ou encore l’accompagnement des directeurs impactés défavorablement par la constitution des Groupements hospitaliers de territoire.
  • Pour les directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux, loin des vieilles lunes qui les enfermeraient dans une sous-catégorie d’administrateurs sanitaires et médico-sociaux, bloquant leurs possibilités de carrière, nous voulons une revalorisation statutaire et indemnitaire forte. Nous voulons promouvoir le corps plutôt que de le supprimer.
  • Pour les directeurs des soins, le « transfert prime-points » qui va être présenté au prochain Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière est une simple mesure technique. La revalorisation statutaire et indemnitaire des directeurs des soins est indispensable, sous peine de voir s’accroître les difficultés d’attractivité que connaît ce corps.
  • Pour les attachés d’administration hospitalière, le SMPS et l’UNSA plaident depuis des mois pour la création d’un 3° grade, à accès fonctionnel (le « GRAF »). Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils constituent un GRAF respectant les particularités de la fonction publique hospitalière. Nous attendons aussi une refonte du dispositif indemnitaire des AAH.
  • Pour les ingénieurs, nous demandons la suppression du premier échelon de chacun des deux premiers grades, l’ajout d’échelons terminaux pour ces mêmes grades, l’alignement sur les règles en vigueur dans la fonction publique d’Etat et la compensation du GRAF-type, inapplicable sur ce corps atypique, par exemple avec la suppression d’un quota anachronique.
  • Pour les cadres de santé, une revalorisation statutaire et indemnitaire est là aussi indispensable, dans un contexte où les cadres de santé sont amenés à assurer un rôle de proximité essentiel pour la cohésion d’équipes parfois déboussolées par les GHT.

Pour porter les intérêts des collègues, le SMPS n’a pas besoin de manifester devant le ministère. Il choisit le dialogue, la responsabilité et l’exemplarité autour d’une certitude forte : aucune politique publique n’est possible sans les directeurs, ingénieurs, attachés et cadres de santé. C’est le sens du message passé aux représentants de la Ministre, pour que les textes attendus soient publiés rapidement et que la concertation avance davantage sur les sujets en attente.

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