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Mutilations génitale: la chirurgie réparatrice est possible au sein du service de gynécologie du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL (Communiqué)

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Le 6 février, journée internationale contre les mutilations génitales. À cette occasion, le CHU de Lyon rappelle que la chirurgie réparatrice est possible au sein du service de gynécologie du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL, seul service de la région à proposer un dispositif d’accueil et d’accompagnement pluridisciplinaire.

Les mutilations génitales féminines sont définies par l’Organisation Mondiale de la Santé comme des «interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pratiquée à des fins non thérapeutiques».

Plus de 50 000 femmes sont concernées en France.

L’idée de créer un dispositif d’accueil et d’accompagnement pour les femmes demandant une réparation chirurgicale a été initiée au Centre Hospitalier Lyon Sud il y a près de 8 ans.
L’équipe formée d’un chirurgien gynécologue, d’une psychologue, d’un sexologue et d’une sage-femme, accueille, oriente, prend en charge et accompagne les femmes dans leur démarche en vue d’une éventuelle réparation chirurgicale.
Les mutilations sexuelles représentent une atteinte à l’intégrité corporelle. L’impact de cette atteinte physique sur la vie psychique et sexuelle des femmes associé à l’éventualité d’une opération chirurgicale, est tel qu’il est indispensable de proposer les soins d’une psychologue ou d’un sexologue, et ceci dès le début de la démarche. L’équipe travaille en étroite collaboration avec le Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles (GAMS) de la région Rhône-Alpes.
Les femmes souhaitant obtenir plus d’information sur ce dispositif, peuvent désormais prendre contact auprès de la sage-femme référente du Centre de Planification et d’Education Familiale du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL au
04 26 73 96 24 qui expliquera le déroulement de la prise en charge. (ouverture de la ligne à partir du 9 février).

D’après une enquête de l’INED*, l’excision expose les femmes à des problèmes de santé (infections urinaires et gynécologiques) et à des complications au moment de l’accouchement. Une femme excisée sur 10 est gênée au quotidien pour uriner marcher ou porter certains vêtements. Dans le domaine sexuel leur vécu est peu satisfaisant voire douloureux. Un protocole de chirurgie réparatrice offre la possibilité, pour les femmes qui en ressentent le besoin, de se rapprocher d’une intégrité anatomique perdue. Plus de la moitié des enquêtées connaissent cette intervention. 5% y ont recours ou sont en cours de démarche et 20% se disent intéressées.

*Institut national d’études démographiques – étude de 2009.

CONTACT PRESSE
Céline CHAUX – 04 72 40 70 88 – celine.chaux@chu-lyon.fr

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